La Fédération Guinéenne de confirme les plaintes déposées auprès de la CAF

La Fédération Guinéenne de confirme les plaintes déposées auprès de la CAF
La Fédération Guinéenne de Football confirme les plaintes déposées auprès de la CAF

La Fédération guinéenne de (Feguifoot) a officiellement confirmé jeudi 21 novembre 2024 avoir déposé une plainte auprès de la Confédération africaine de football (CAF) concernant la qualification de la Tanzanie. Dans sa plainte, la plus haute instance du football guinéen a déclaré que la Tanzanie avait aligné un joueur qui ne figurait pas dans le rapport du match. La Feguifoot a fait part de cette accusation à travers un communiqué dont le texte est présenté en intégralité ci-dessous :

« La Fédération Guinéenne de Football informe le public et les supporters de l’équipe nationale du Syli qu’elle a officiellement confirmé les plaintes déposées le 19 novembre 2024, à la suite du match n°1. 143 entre la Tanzanie et la Guinée, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe des Nations (CAN) 2025, conformément à l’article 43.5 du Règlement de la CAN.


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Cette plainte se fonde sur une grave irrégularité constatée à la 73e minute du match, lorsque l’équipe tanzanienne a introduit un joueur portant le numéro 26, alors qu’aucun joueur portant ce numéro ne figurait sur la feuille de match du match.

Cette anomalie viole des dispositions clés du règlement de la CAF concernant l’identification des joueurs et soulève des inquiétudes qui pourraient compromettre l’intégrité de la compétition.

A la 73e minute du match, un joueur tanzanien portant le numéro 26 est entré sur le terrain. Après vérification du rapport officiel du match, il a été révélé qu’aucun joueur portant le numéro 26 n’était répertorié.

Pire encore, l’absence du numéro d’enregistrement et l’absence de nom sur le maillot rendent pratiquement impossible toute vérification de l’identité du joueur.

L’article 50 du Règlement précise : « Les maillots et shorts des joueurs doivent être conformes au règlement d’équipement de la CAF ». Selon le Règlement de l’équipement de la CAF 2013, comprenant les articles 10.01, 10.05, 15.08, 16.07, 23.07 et 26.04, le numéro de maillot joue un rôle essentiel et indissociable dans le système d’identification des joueurs sur le terrain.


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Son rôle est en effet fondamental pour les raisons suivantes :

L’article 71 du Règlement prévoit : « Chaque fédération doit communiquer à la CAF, un mois avant le début du tournoi final, les couleurs principales et de réserve de son équipement, conformément au Règlement de l’équipement de la CAF. Les numéros 1 à 23 sur les maillots et les shorts ainsi que les noms des joueurs sur les maillots doivent être conformes aux règlements sur l’équipement de la CAF. Le numéro 1 est réservé exclusivement à l’un des gardiens. correspondre à ceux de la liste finale de l’équipe.


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Bien que prévu dans le chapitre relatif à l’organisation de la phase finale, cet article établit un principe général applicable par analogie aux phases de qualification, selon lequel les numéros figurant sur les maillots doivent correspondre à ceux figurant sur les documents officiels, y compris celui du match. feuilles.

En réalité, il n’existe aucune raison objective d’appliquer ce principe – dont le but est de garantir la transparence et l’intégrité des compétitions – uniquement à la phase finale du tournoi et non aux phases de qualification.

Autrement dit, les articles 50 et 71 du Règlement établissent que seuls les joueurs dont le numéro de maillot correspond à celui figurant sur le rapport de match peuvent participer au match en question.

L’article 42.12 du Règlement précise : « Une équipe utilisant un joueur non qualifié ou disqualifié lors des matches de la phase de groupes perdra le match par penalty (3-0), même en l’absence de réclamations/réserves ».

Dans ce cas, le joueur qui portait le numéro 26 sur son maillot n’avait pas été inscrit avec ce numéro sur la feuille de match du match. Par conséquent, selon les principes susmentionnés, le joueur en question n’était pas éligible pour participer au match.


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En alignant ce joueur à la 73e minute sous le numéro 26, la Tanzanie a effectivement utilisé un joueur non qualifié.

Par conséquent, conformément à l’article 42.12 du Règlement, la Tanzanie doit être considérée comme ayant perdu le match en raison d’un penalty. La victoire et les trois points associés devraient donc être attribués à la Guinée.

Par ailleurs, la Fédération guinéenne de football a également demandé l’application de l’article 47 du Règlement qui dispose : « Pour toute erreur administrative dans l’inscription des joueurs, la fédération nationale concernée sera suspendue de participation à la prochaine édition de la CAN, et ses L’équipe sera éliminée de la compétition si celle-ci est toujours en cours.

En effet, aligner un joueur dont le numéro ne figure pas sur la feuille de match constitue une erreur administrative. C’est pourquoi la Fédération Guinéenne de Football a humblement demandé à la CAF d’appliquer les règles de la CAN dans toute leur rigueur.

Par ailleurs, la Fédération guinéenne de football a dénoncé le comportement inexplicable du commissaire kenyan du match, Francis Oliele, qui a refusé à la Guinée le droit de protester à la fin du match, ignorant les règles de la CAN.

Il est même allé jusqu’à demander aux responsables guinéens de s’adresser à la CAF plutôt qu’à lui. Il a fallu la dextérité de notre Secrétaire Général et de notre capitaine d’équipe pour qu’il se plie et accepte notre plainte contre son gré, après avoir subi la pression d’un responsable de la Division des Compétitions de la CAF.

Ce comportement de ce manager démontre l’injustice d’avoir à la fois le commissaire de course et le responsable de la sécurité venant du Kenya, pays où ils sont tous membres du même syndicat zonal CECAFA.

Il convient également de souligner que la décision soudaine et vexatoire de déplacer l’heure du coup d’envoi de 16h00 GMT à 13h00 GMT a été un facteur préjudiciable qui a contribué de manière significative au déséquilibre moral et physiologique du groupe, étant donné que s’est joué en 35 degrés de chaleur pour un match de football. Cette équipe composée en grande partie de joueurs basés en Europe était un véritable test, d’autant plus qu’ils n’étaient prévenus que 48 heures à l’avance.

En effet, après avoir été informée par la CAF du changement d’heure de départ, la Fédération Guinéenne de Football a protesté vigoureusement à travers un email adressé à la Division des Compétitions de la CAF, exprimant son choc de constater que seulement 48 heures s’étaient écoulées depuis le match que la CAF avait reconnu. les déficiences d’éclairage au Stade National de Mpaka, après cinq journées de qualifications pour la CAN.

S’il y avait un changement de lieu pour le match, on supposerait que le nouveau lieu présentait des problèmes d’éclairage.

Cette décision a été jugée injuste par la Fédération Guinéenne de Football, car tous les préparatifs de notre équipe nationale et du programme de déplacement de la délégation avaient été faits en tenant compte de l’heure de départ initialement prévue de 19h00 heure locale. Le temps de récupération associé au trajet de 9 heures d’Abidjan à Dar-Es-Salam via Luanda est donc réduit de 3 heures.

Ce changement de l’heure du coup d’envoi à 13h00 GMT ou 16h00 heure locale a affecté l’intégrité, l’équité et la sincérité du résultat du match, car il a causé d’énormes dommages à notre programme de préparation pour le match crucial TANZANIE-GUINÉE. devrait déterminer le pays qualifié pour la prochaine CAN au Maroc.

En conclusion, la Fédération guinéenne de football attend que la CAF rende justice et appelle le public sportif au calme.

Il a consenti d’énormes sacrifices pour obtenir des résultats importants et développer la pratique du football sur tout le territoire national. Preuve en est, l’investissement de 40% de son budget de développement pour construire trois (03) terrains de football en gazon synthétique de pointe dans trois régions de notre pays qui n’en possédaient pas auparavant.

 
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