au final, Narbonne s’est offert un bonus offensif en or à Suresnes

au final, Narbonne s’est offert un bonus offensif en or à Suresnes
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D’abord maladroit, imprécis et brouillon, le Racing Club Narbonnais a finalement montré un visage radieux en fin de match pour s’octroyer un si précieux bonus offensif à Suresnes (16-27). Grâce à un doublé de Baptiste Abescat dans les cinq dernières minutes, les « orange et noir » verront les demi-finales du championnat le 11 mai.

Le cinquantenaire de Suresnes a été célébré de la plus belle des manières toute la journée et pendant 70 minutes face à Narbonne. Mais comme David Auradou le soupçonnait, le Racing était venu en banlieue parisienne pour gâcher la fête et organiser la sienne. Pourtant, pendant les 70 premières minutes, cette équipe ne ressemblait en rien à un demi-finaliste. Il faudra finalement attendre deux éclairs de génie en toute fin de match. Deux banderilles plantées par Baptiste Abescat, encore une fois au-dessus du lot, pour renverser la situation (16-13 ; 16-27). Et surtout avec ces deux essais, les « orange et noir » pourraient exulter au coup de sifflet final, car le bonus offensif les envoie directement dans le dernier carré.

Narbonne a continué d’y croire malgré tout

Après un quart d’heure de jeu, Gilles Bosch faisait aboutir les efforts de son équipe (0-3, 15e). Immédiatement, le buteur local répond. Sauf que Narbonne multiplie les bourdes qui lui coupent son élan dans cette première mi-temps. Et à force de jouer, les « orange et noir » en oublient presque de défendre. Fartass centre comme du fromage suisse (10-3, 34e). Pour tirer la sonnette d’alarme, il faut appeler Clément Esteriola et une conquête retrouvée. Bien lancé par ses coéquipiers du peloton, le talonneur se lance en mode bulldozer et termine dans l’en-but (10-8, 38e).

Mais juste avant la mi-temps, Baudy marque encore trois points et à la mi-temps, Narbonne est mené de cinq points (13-8). Sauf qu’au retour des vestiaires, Julien Seron a mis ses joueurs au diapason et Paul Auradou a effacé les derniers défenseurs pour aplatir le deuxième essai. Le Racing revient avec le couteau entre les dents (13-13). D’un coup, c’est toute une équipe qui est galvanisée. Les attaquants dominent outrageusement la mêlée. Il faudra cependant attendre pour voir une quelconque action aboutir. La faute en revient aux innombrables ballons lâchés et aux approximations inhabituelles. La machine se bloque. Alors, comme plusieurs fois cette saison, Narbonne s’appuie sur son collectif. Et à Baptiste Abescat.

La fin est connue, le Racing gagne avec le bonus offensif. Cinq points qui sont synonymes de demi-finale dans 15 jours (samedi 11 mai à 19 heures). La soirée s’annonce folle pour les Narbonnais.

 
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