« J’étais tellement en colère », confie Sandy Baltimore, de retour au plus haut niveau après des périodes de doute

« J’étais tellement en colère », confie Sandy Baltimore, de retour au plus haut niveau après des périodes de doute
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Leur place en finale de la Ligue des Champions était (presque) réservée dès la 80e minute de jeu. Ensuite, l’entrefer. En 360 secondes, le PSG s’effondre et perd la belle avance qu’il avait prise au Parc OL. De 0-2, on est passé à 3-2 pour les Fenottes. Alors évidemment, côté parisien, il y a eu déception, voire frustration, avec Jocelyn Prêcheur soulignant que Paris était retombé dans ses « travers mentaux ».

Mais, avec un seul but de retard et un match à jouer au Parc des Princes, les coéquipiers de Sandy Baltimore se sont mis en mode commando pour le retour. Avec l’espoir, au-delà de cette demi-finale retour, de remporter une première fois la Ligue des champions. Pour cela, le PSG pourra compter sur son international français, qui avait fait souffrir Selma Bacha au match aller.

Affronter si souvent en Ligue des champions, cela a-t-il vraiment une saveur européenne ?

Oui, quand même, on sent que c’est vraiment un match de Coupe d’Europe. Et puis, il y a l’ambiance autour de ce match, il y aura beaucoup de monde au Parc, les supporters avec nous [plus de 20.000 places ont déjà été vendues]. Après, Lyon, on les connaît, c’est un vrai adversaire. Nous avons l’habitude de jouer souvent contre eux, il y aura beaucoup d’intensité des deux côtés.

Avec le recul, que s’est-il passé à la sortie, pendant ces six minutes où vous avez complètement perdu le fil de la rencontre ?

On se sentait bien… Et il y avait cette petite détente. Cela nous a « tués », frustrés, nous étions vraiment en colère. Mais nous n’avons pas été déçus de notre performance et de ce que nous avons pu montrer, car nous avons quand même gagné 2-0 à domicile. Après, ils étaient chez eux, il y avait leurs supporters, ils n’ont pas lâché. Mentalement, ils se sont vraiment réveillés. Et puis, leurs changements les ont vraiment aidés. Mais bon, il n’y a qu’une seule différence de but, ce n’est rien.

Jocelyn Prêcheur a parlé de problèmes mentaux. Est-ce quelque chose sur lequel vous avez travaillé cette semaine ?

Oui, nous avons travaillé là-dessus. Nous avons un coach mental avec le groupe. On a des séances durant lesquelles on parle de notre ressenti sur le terrain, avec les émotions, l’intensité, l’ambiance là-bas. Là, il y aura beaucoup de monde derrière pour nous pousser.

Que dire du formidable trio que vous formez avec Marie-Antoinette Katoto et Tabitha Chawinga ?

Marie, je la connais depuis longtemps et depuis que je suis pro, j’ai toujours joué avec elle. La connexion est donc bonne. Avec Tabitha [arrivée l’été dernier], c’est arrivé naturellement et rapidement. Ce sont deux très grands joueurs et deux très bons attaquants. J’ai un peu de liberté. A l’aller à Lyon, le coach m’a mis le ballon, donc j’avais tout le couloir, mais il m’a dit que je pouvais entrer, comme en fin de première période, pour trouver l’attaquant. Je pourrais aller presque partout.

Vous réalisez une de vos plus belles saisons sous le maillot du PSG…

Franchement, oui, je pense faire une bonne saison, surtout par rapport à l’année dernière, où ce n’était pas facile. Le but était de retrouver mon niveau. J’ai travaillé sur le côté mental, avec mon coach mental personnel, qui m’a beaucoup aidé, tout comme ma famille, mes amis et mes agents. Je suis une personne qui n’abandonnera jamais malgré la difficulté, j’étais tellement en colère…

La non-sélection pour la Coupe du monde l’été dernier avec l’équipe de a-t-elle aussi servi de déclencheur ?

Pas vraiment. Ce sont les choix de l’entraîneur. Il a décidé que je ne participerais pas, d’accord. Maintenant que la Coupe du Monde appartient au passé, je n’allais pas rester concentré là-dessus.

Vous avez retrouvé l’équipe de France lors des derniers rassemblements. C’est de bon augure avant les JO, non ?

Avant les JO de Paris, il fallait que je pense à moi, pour retrouver mon niveau, reprendre confiance en moi, que j’ai du temps de jeu. Cette année, le coach me fait beaucoup plus confiance, donc je suis plus à l’aise, plus détendu. Après, pour les JO, on verra, car il y a d’abord la Ligue des champions, la Coupe de France, les barrages, il y a beaucoup de choses. Mais si je suis là, tant mieux, on verra bien.

 
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