MAJORITÉ MÉTROPOLITAINE : L’EXPLOSION – .

Publié le 27 avril 2024

Anne-Sophie Olmos, vice-présidente (Verts/Piollist) de la Métropole reconnaît brutalement l’explosion de l’ancienne majorité métropolitaine. Dans une lettre rendue publique elle exprime le ressentiment des élus piollistes : il ne s’agit que de “Actions” de la présidence Ferrari pour laquelle “ils n’ont pas voté”de “Arrêtez ces écrans de fumée« dénoncer »l’envasement des dynamiques publiques » faire tout ça « pour ébranler les fondations solides »… La sémantique d’Eric Piolle se retrouve dans chaque mot, prouvant qu’il s’agit bien d’une offensive concertée contre Christophe Ferrari et ses partisans.

“DEACCORD DE BASE ENTRE LA GAUCHE ECOLO ET AUTRES COMPOSANTS”

Elle cite les mécanismes qui agissent sur le «désaccord fondamental entre la gauche verte et les autres composantes de la majorité ». Les Piollis enfoncent le clou, accusant Christophe Ferrari de «rompre un pacte d’actionnaires délibéré entre Institutions, étouffer le choix des électeurs grenoblois (…) remettre en question les transferts de compétences, les services communs, s’impliquer dans les projets municipaux… ». Juste ça. « Pacte d’actionnaires » . Nous pensons que nous sommes à Singapour.

ILS NE SONT D’ACCORD SUR RIEN

Ils réclament « accepter nos désaccords (…) qui sont la marque de projets distincts pour la vie des habitants, leur avenir. Il ne s’agit pas d’en avoir honte….”. L’accusation est totale, tant sur le fond que sur la méthode. Ils ne sont d’accord sur rien. Les mêmes qui ont choisi Christophe Ferrari en 2014 pour présider la Métropole, estimant qu’il serait un Président accommodant, ce qu’il fut. Mais en 2020, grâce au Prince, les Rouge/Verts décident de changer pour faire appel à un associé direct d’Eric Piolle, Yann Mongaburu (Verts/Ades). Rien de « vert » là-dedans, juste une volonté qui a échoué en raison de sa brutalité, de prendre tous les pouvoirs.

COMME OLMOS (Verts) RESTE EN EXECUTIF DONT ELLE DESAVOIR TOUT

Anne-Sophie Olmos, élue de Grenoble, confirme qu’elle restera vice-présidente contrairement au souhait de Christophe Ferrari de la voir démissionner. Elle restera dans un exécutif dont elle désapprouve les décisions et la gouvernance ! Une politique du plus haut niveau sur l’échelle de Richter de Tartuffery et une duplicité dans la vie publique. Les Rouge/Vert sont détenteurs de records toutes catégories confondues, cachés derrière leur logorrhée moralisatrice.

Y. MONGABURU VICE-PRÉSIDENT EN CHARGE DE TOUT : LA CHASSE FERRARI

Encore un vice-président qui ne s’occupe de rien depuis”Vice-président pour le défi climatique » (!) ce qui lui permet de percevoir l’indemnisation sans aucune responsabilité opérationnelle, Yann Mongaburu, également agressé dans le « Dauphiné » la semaine précédente. Son bilan catastrophique dans les transports (endettement, plan non financé, manque d’investissements, revirements selon les circonstances, etc.) est désormais tellement établi que sa parole a peu de crédibilité. Mais sa charge montre que le clan a rouvert la chasse aux Ferrari. L’odeur de sang judiciaire qui menace le Président de la Métropole réveille l’instinct des prédateurs.

VOIX AU PS POUR UN RETRAIT DE C. FERRARI…

D’autant que dans le groupe PS, le courage et la solidarité ne sont pas les vertus les mieux partagées. N’oublions pas que des membres de ce groupe, comme Guillaume Lissy, ont préféré voter pour le candidat Rouge/Vert plutôt que pour le candidat socialiste. Aujourd’hui, des voix se font entendre au sein du groupe PS pour que Christophe Ferrari se retire de la présidence en cas de mise en examen par la justice. Personne ne murmure rien quand c’est le groupe d’Eric Piolle, condamné pour favoritisme, qui donne la leçon !

LE CHAMP DES RUINES EST COMPLET

Le domaine des ruines est complet : désaccord sur les transports en commun, sur le transport par câble, sur la gestion de l’eau, sur les finances, la gestion des arbres… Le plus petit dénominateur commun qui reste est la perception de la rémunération des vice-présidents. Un peu faible comme du ciment.

E. PIOLLE S’EST DONNÉ 3 MOIS POUR FAIRE exploser LA MAJORITÉ

En juillet 2020, alors que Christophe Ferrari est réélu Président de la Métropole face à son candidat, Eric Piolle annonce qu’il se donne 3 mois pour renverser la majorité. Comme toutes ses vantardises, les délais n’ont pas été respectés. Depuis, il s’est considérablement affaibli en raison de ses échecs locaux et nationaux : de 39 membres à son arrivée, il est parfois tombé à 26 voix pour certaines décisions qu’il réclamait comme la vente de Grenoble-Habitat. Au conseil municipal de Grenoble, il a enregistré 11 départs depuis 2020, sa majorité étant réduite à 35 membres.

APRÈS SES ÉCHECS ET LA BOIRE DE SES TROUPES : LE RAICHIDISSEMENT

Après ses échecs et avec l’amenuisement de ses troupes, il choisit le raidissement et la violence pour noyer ses propres échecs dans une bérézina générale. Ses acolytes, qui ressemblent à la secte du Temple Solaire, prêts au suicide politique, manient des kalachnikovs et tirent sur tout ce qui bouge. Piolle estime qu’il peut apparaître blanc comme neige à la fin, en raison du statut officiel de contestataire et de rebelle qu’il se considère à travers ses déclarations provocatrices. Comme s’il n’était pas au pouvoir depuis 10 ans (fêtons ça !), prenant les Grenoblois pour des niais.

ALPES 1 : « UN CLIMAT DE HAINE ET DE RÈGLEMENT DE COMPTES »

Personne ne s’y trompe : « la double spirale du chaos politique et judiciaire s’accélère » écrit le site d’information en ligne Alpes 1 pour qui «on voit mal comment la gauche grenobloise pourrait se ressaisir en deux ans alors qu’un tel climat de haine et de règlements de comptes semble s’être installé.»

LES DÉNONCIATIONS JUDICIAIRES RÉUSSISSENT

Les dénonciations judiciaires succèdent également aux dénonciations et après la condamnation de Piolle, les mises en examen de Christophe Ferrari et du Piollist Lionel Coiffard, d’autres s’annoncent en direction de la Métropole.

LES EXCLUSIVITÉS DIVISÉES S’AFFAIBLISSENT AUSSI

Peu d’élus sont capables de résister aux frappes piollistes qui ne dérangent pas les populations civiles. Les subdivisions s’opposant à l’opportunisme des exclus Piolle, Maxence Alloto et Pascal Clouaire en compétition pour hisser le drapeau Gluscksmann jugé porteur au vu des sondages (!) ne les renforcent pas.

OU LA POURSUITE DE LA DESCENTE AUX ENFER…

La dernière grenade d’Anne-Sophie Olmos oblige la majorité Ferrari à réagir. Maintenant que l’explosion est totale, elle a le choix de poursuivre la descente aux enfers programmée, souhaitée par les Rouge/Vert grenoblois qui souhaitent entraîner toute la gauche dans leur chute, en espérant ensuite reconstruire à leur profit sur les décombres.

…OU LA SAUVEGARDE DU TERRITOIRE

Ou stopper ces dérives, isoler les très minoritaires blasters, en réunissant une majorité d’idées sur des projets de territoire pour que la Métropole soit sauvée. Le temps est compté. Si la reprise n’arrive pas rapidement, la fin de l’histoire est écrite et on peut espérer que tous ses acteurs seront durement sanctionnés par les électeurs.

 
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