quatre expositions à voir en famille pendant les vacances

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Sempé et ses amis, à Marcq-en-Barœul

Sempé est avant tout le père du Petit Nicolas, cet écolier espiègle – né de sa rencontre avec Goscinny – à travers le regard duquel on retrouve le monde poétique et tendre de l’enfance. La galerie Minorelle présente une exposition avec, parmi une dizaine de dessins originaux et quelque 70 sérigraphies, des œuvres inédites (en noir et blanc, mais aussi en couleur !) du brillant dessinateur. Il a également collaboré à Match, Pilote, L’Express et au New Yorker pour qui il a écrit une centaine de Unes : avec son style drôle et délicat, il croque nos petites bizarreries et les petites choses du quotidien… Sempé est venu chez Marcq avec un groupe d’amis, designers (Chaval, Steinberg, Jacques Rouxel…) qui partagent son regard tendre et intelligent.

Nous y allons parce que : C’est l’expo feel good du moment, qu’on visite le sourire aux lèvres. Toutes les générations s’y retrouvent.

« Sempé et ses amis », Galerie Le Minorelle, 25, rue Raymond-Derain, à Marcq. Du mardi au vendredi, de 11 h à 18 h et le week-end, de 10 h à 18 h. Entrée gratuite. Jusqu’au 5 mai. A partir de 4 ans.

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Les enfants de La Piscine à Roubaix

A Roubaix, la Petite Danseuse de Degas interagit avec les autres bambins de La Piscine dans le cadre des 150 ans de l’impressionnisme. – VDNPQR

Le musée du Roubais accueille pendant trois mois cinq petits impressionnistes parisiens du musée d’Orsay ! Des petits vacanciers à travers les yeux desquels on redécouvre les collections nourries des souvenirs d’enfance de La Piscine. La Petite Danseuse de quatorze ans de Degas rencontre La petite Châtelaine de Claudel qui vit ici toute l’année. Le Garçon au chat de Renoir rencontre le fils d’un industriel roubais peint par Félix Del Marle. Des dialogues qui témoignent de l’évolution du statut et de l’image de l’enfant au XIXe sièclee siècle à aujourd’hui.

Nous y allons parce que : on se rend compte qu’il a fallu du temps pour que l’enfant soit considéré comme un individu à part entière et que ses droits, son éducation, sa santé soient protégés et que sa parole soit écoutée…

Les enfants de l’impressionnisme, La Piscine, 23 rue de l’Espérance à Roubaix. Du 17 février au 26 mai. Du mardi au jeudi de 11h à 18h Vendredi de 11h à 20h Samedi et dimanche de 13h à 18h Tarifs : 11 € / réduit : 9 €. A partir de 5 ans.

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« Farès Cachoux, figures contemporaines » à l’IMA de Tourcoing

Une exposition pop à Tourcoing pour découvrir le regard engagé de l’artiste syrien Farès Cachoux. – VDNPQR

Il s’agit de la première grande exposition en France consacrée à Farès Cachoux, cet artiste syrien qui dénonce la dictature de Bachar El Assad. Pour raconter la noirceur de la guerre, ce peintre et graphiste privilégie les couleurs vives. Dans ses peintures pop, qui rappellent des affiches, il évoque dans ses œuvres l’oppression des femmes ou le sort des migrants. Des femmes en niqab jouent du hard rock, des madones racontent le courage et la résilience des femmes orientales et des caricatures des pays du Golfe trônent sur un fond rose bonbon…

Nous y allons parce que : on découvre le regard engagé d’un artiste qui interroge notre monde sur les thèmes de la liberté, du développement et de la migration.

« Figures contemporaines » de Farès Cachoux, à l’Institut du monde arabe de Tourcoing, 9 rue Gabriel-Péri. Entrée : 4/5 €. Du mardi au dimanche de 13h à 17h45, visite guidée samedi et dimanche à 15h30 Jusqu’au 14 juillet. A partir de 8 ans.

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Broder Overflow à la Maison Folie Wazemmes à

Broder, déborder : l’exposition lilloise qui montre qu’un art ancestral peut aussi raconter l’histoire du monde d’aujourd’hui.

La broderie est démodée ? Non si l’on en croit cette très belle et surprenante exposition qui présente les travaux de quatorze brodeuses et d’une brodeuse dans l’ancienne filature. Ces artistes ont été réunis par la réalisatrice de la région, Dominique Cabrera, qui met la broderie au cœur de son film, Des femmes comme les autres (avec Yolande Moreau et Hélène Vincent). C’est fou ce que ces artistes, armés d’un simple fil et d’une aiguille, peuvent raconter du monde qui nous entoure ! Très contemporaines, leurs créations sont belles, étonnantes, surréalistes, mais aussi très engagées.

Nous y allons parce que : on découvre ce que l’on appelle le « craftivisme », c’est-à-dire le fait de mettre l’artisanat au service du militantisme. En bonus : des ateliers sont organisés pour participer à un travail collaboratif !

« Broder, Déborder », à la Maison Folie Wazemmes, 70 rue des Sarrazins à Lille, du mercredi au dimanche de 14h à 18h. Entrée gratuite. Jusqu’au 19 mai. Atelier : maisonfolie.lille.fr. A partir de 5 ans.

 
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