L’inflation s’est accélérée aux États-Unis en mars

L’inflation s’est accélérée aux États-Unis en mars
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L’inflation a rebondi en mars aux Etats-Unis, selon l’indice PCE, privilégié par la banque centrale américaine, la Fed, et publié à quelques jours de sa prochaine réunion, ce qui devrait l’inciter à attendre avant d’entamer une baisse des taux.

Les hausses de prix se sont accélérées pour atteindre 2,7 % sur un an en mars, contre 2,5 % en février, selon l’indice PCE publié vendredi par le département du Commerce.

Les analystes attendaient une accélération à seulement 2,6%, selon le consensus du Surveillance du marché.

Mais sur un mois seulement, l’inflation est restée stable à 0,3%, comme prévu.

L’inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils des produits alimentaires et de l’énergie, reste également stable, également à 0,3% sur un mois, et 2,8% sur un an.

Des nouvelles aux effets politiques

% par rapport à son pic”,”text”:”Alors que l’inflation a chuté de plus de 60% par rapport à son pic”}}”>Alors que l’inflation a chuté de plus de 60 % par rapport à son picla publication de ces chiffres renforce l’importance de nos efforts continus pour réduire les coûtsa déclaré Lael Brainard, la principale conseillère économique de Joe Biden, dans un communiqué de la Maison Blanche.

A six mois de l’élection présidentielle, le rebond de l’inflation prend une tournure politique.

Lael Brainard a ainsi assuré que Le président Biden se bat pour réduire les plus grosses factures auxquelles les familles sont confrontées. […] Cela contraste fortement avec les républicains du Congrès..

La directrice du Conseil national économique Lael Brainard en janvier 2024.

Photo : Getty Images / Drew Angerer

Les revenus des ménages ont enregistré une croissance plus forte en mars qu’en février, +0,5% contre +0,3%. Mais la hausse des dépenses est restée la même, à +0,8% sur un mois.

Ces chiffres indiquent que l’économie continue de croître et que l’inflation est élevéecommente Rubeela Farooqi, économiste en chef de Économie à haute fréquence.

L’indice d’inflation PCE est celui que la banque centrale américaine (Fed) souhaite réduire à 2%. Ce rebond devrait l’inciter à être patient, et à maintenir Plus long ses taux à leur niveau actuel de 5,25-5,50%, le plus élevé depuis plus de 20 ans, pour éviter de voir les prix monter en flèche, ajoute l’économiste.

Un premier drop en septembre ?

Autre mesure de l’inflation, l’indice CPI, sur lequel sont indexées les retraites aux Etats-Unis, a également continué d’accélérer le mois dernier, à 3,5% sur un an.

Cela a amené le président de la Fed, Jerome Powell, à avertir qu’il serait probablement nécessaire de plus longtemps que prévu avoir confiance dans le retour durable de l’inflation vers l’objectif de 2%.

Les marchés qui tablaient il y a quelques semaines sur une première baisse des taux dès juin l’attendent désormais davantage pour septembre, voire novembre, selon l’estimation du groupe CME.

D’autant que le marché du travail reste solide, et le taux de chômage très faible, à 3,8% en mars.

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Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, le 31 janvier 2024.

Photo : Reuters/EVELYN HOCKSTEIN

La Fed se réunit mardi et mercredi, et les analystes seront attentifs à toute indication qu’elle pourrait donner sur ses intentions.

Un chiffre est cependant venu jeudi montrer que les actions de la Fed pour faire baisser l’inflation ne sont pas vaines : celui de la croissance économique au premier trimestre, qui a nettement ralenti.

A 1,6% annualisé, contre 3,4% le 4e Au premier trimestre 2023, la croissance du produit intérieur brut (PIB) est même tombée à son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait pourtant dépassé toutes les attentes.

Cela pourrait contribuer à faire pencher la balance de la Fed dans l’autre sens et la convaincre de ne pas non plus attendre trop longtemps avant de commencer à baisser les taux. Car s’il agit trop tard, l’économie, et donc l’emploi, pourraient en souffrir.

En avril, la confiance des consommateurs aux Etats-Unis est restée relativement stable, selon l’estimation finale de l’Université du Michigan également publiée vendredi, entre incertitudes liées à l’élection présidentielle de novembre et rebond de l’inflation.

Le niveau de confiance s’est ainsi détérioré chez les ménages plus âgés et les électeurs républicains, mais s’est amélioré chez les plus jeunes, ainsi que chez les électeurs démocrates et indépendants.

 
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