Rapports
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Après une longue journée de manifestations et contre-manifestations, la direction de l’institution a cédé à plusieurs demandes du comité de solidarité avec la Palestine ce vendredi 26 avril au soir.
Sur une poulie improvisée, un sac Ikea est doucement remonté jusqu’au premier étage du 27 rue Saint-Guillaume (Paris VII). Au bout du monte-charge de fortune, un étudiant de Sciences-Po Paris, keffieh autour du cou, masqué pour préserver son anonymat, récupère quelques provisions pour la matinée. Comme une soixantaine de ses camarades, il a passé la nuit du jeudi au vendredi 26 avril dans le bâtiment et s’apprête à vivre une nouvelle journée de mobilisation. Après une après-midi à investir le hall d’entrée du campus historique de l’Institut d’études politiques de Paris, les étudiants ont voté jeudi soir pour poursuivre l’occupation de leur établissement. Dans la nuit de mercredi à jeudi, des CRS ont été dépêchés sur le lycée pour expulser une soixantaine d’étudiants qui envisageaient d’y camper, à l’image des mouvements de solidarité avec Gaza sur plusieurs campus américains.
Au terme d’une journée bien remplie, la direction de l’école a finalement annoncé ce vendredi soir qu’elle répondait à plusieurs des demandes du Comité Palestine de Sciences-Po. À savoir tenir une réunion