Le pétrole reste dans le vert

Le pétrole reste dans le vert
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(New York) Les cours du pétrole ont poursuivi une deuxième séance positive vendredi, dopés par l’approche du week-end qui pousse les opérateurs à se couvrir avant d’éventuelles évolutions géopolitiques majeures au Moyen-Orient.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin grignote 0,55% pour clôturer à 89,50 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain de même échéance gagne 0,33%, à 83,85 dollars.

Pour José Torres, d’Interactive Brokers, “la tension s’est un peu accrue au Moyen-Orient” ces dernières heures, qui a soutenu l’or noir.

Des missiles ont été tirés sur Israël depuis le sud du Liban dans la nuit de jeudi à vendredi, tandis que des avions militaires israéliens frappaient des cibles appartenant au mouvement libanais pro-iranien Hezbollah.

Par ailleurs, les États-Unis ont indiqué vendredi avoir abattu deux drones dans des zones du Yémen contrôlées par les rebelles houthis, qui avaient lancé un missile balistique antinavire dans le golfe d’Aden, sans causer de dégâts.

« Les gens sont toujours inquiets de ce qui pourrait arriver au cours du week-end » sur le front géopolitique et se positionnent plutôt à la hausse, selon Andy Lipow, de Lipow Oil Associates, « parce que les nouvelles, quand il y en a, sont généralement mauvaises et susceptibles de faire monter les prix. »

Le Brent a toutefois buté sur le seuil symbolique des 90 dollars, au-dessus duquel il ne s’est plus négocié depuis une semaine, avant de retomber légèrement.

“Le marché reste confiné dans une fourchette” assez serrée, “plafonnée par une demande plus faible que prévu et limitée”, à la baisse, “par l’inquiétude d’une éventuelle rupture d’approvisionnement au Moyen-Orient”, explique Andy. Lipow.

“Le marché pétrolier est assez équilibré en ce moment” entre l’offre et la demande, a déclaré vendredi le PDG de la compagnie pétrolière américaine Chevron, Mike Wirth, lors d’une conférence téléphonique de présentation des résultats du groupe.

“La croissance économique mondiale reste décente et même si la demande n’augmente pas aussi fortement que l’année dernière, elle continue d’augmenter”, a-t-il ajouté.

Vendredi, le pétrole brut a également été soutenu par l’annonce d’une nouvelle baisse du nombre de puits actuellement en exploitation aux Etats-Unis. Il est en baisse de 14% par rapport à l’an dernier à pareille époque, selon les chiffres publiés par le groupe parapétrolier Baker Hughes.

 
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