A Revin, on prend de la hauteur sur la forêt primaire

A Revin, on prend de la hauteur sur la forêt primaire
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Serait-ce la fin du feuilleton sur les banderoles de Revin ? Quoi qu’il en soit, pour éviter tout désagrément supplémentaire, la Ville de Revin a décidé de surélever celui situé à l’entrée côté pont de Fumay. La bâche imprimée du « non à la forêt primaire » a été tendue entre deux lampadaires, au-dessus du panneau d’entrée de la ville.

Petit flash-back : ils ont été placés aux deux entrées de la ville de Revin, en février. L’une avant le pont de Fumay, l’autre au pied de la côte des Mazures. Financé par “ donateurs du Revinois », ils ont été immédiatement supprimés pour être modifiés car mal orthographiés.

Un mois plus tard, celui de l’entrée côté Fumay a disparu. Puis début avril, sur la deuxième côte des Mazures, une bombe noire a transformé le « non » en « oui ». Un avis discordant puisque la plupart des élus sont contre ce projet porté par l’association Francis-Hallé. Pour rappel, elle consiste à laisser le temps à la nature de se régénérer en empêchant toute activité humaine.

L’État s’oppose aussi au projet. En février dernier, Boris Ravignon, maire de Charleville-Mézières confirmait « qu’il n’existe aucun projet réalisé ou soutenu par l’Etat pour créer une forêt primaire sur le territoire des Ardennes « . Il a affirmé qu’après son arrestation, « Christophe Béchu, ministre chargé de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, vient de confirmer, par courrier, qu’il n’existe aucun projet gouvernemental consistant à créer une forêt primaire dans les Ardennes.

 
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