3 pépites qui prouvent que les collectionneurs de DVD ont encore de l’avenir… Et en plus, il y a Michael Caine dedans ! – Actualités cinéma – .

3 pépites qui prouvent que les collectionneurs de DVD ont encore de l’avenir… Et en plus, il y a Michael Caine dedans ! – Actualités cinéma – .
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Voici trois films, trois pépites, dans des genres bien différents, qui n’ont malheureusement jamais eu l’honneur de sortir en DVD, ni même en Blu-ray. Des films invisibles depuis des décennies, qui méritent pourtant d’être vus !

L’histoire du cinéma regorge d’exemples de films complètement passés inaperçus, pour diverses raisons. Des œuvres devenues parfois rares, rarement ou jamais diffusées à la télévision. Mais qui méritent néanmoins d’être largement découverts. Même si cela aussi constitue parfois un véritable parcours du combattant…

Voici trois belles pépites qu’on aimerait avoir au moins une journée en DVD, idéalement en Blu-ray. Surtout quand on regarde avec envie les pays voisins qui sont autrement mieux servis. En tout cas, des œuvres et des raretés qu’il faut voir !

La Vallée Perdue (1971)

L’énorme succès – mérité – de la série Shogun a heureusement permis de redécouvrir l’œuvre d’un grand écrivain et scénariste malheureusement bien trop méconnu du grand public : James Clavell. On lui doit notamment les scénarios de grands classiques du cinéma américain. La Mouche Noire, en 1958, qui fera l’objet d’un remake de David Cronenberg. La grande évasion de John Sturges. Les Anges aux poings serrés, qu’il a également réalisé ; un classique de la filmographie de Sidney Poitier sorti en 1967. Clavell fut aussi nettement plus productif comme scénariste que comme réalisateur : à peine trois films à son actif.

En 1971, il écrit et réalise un pur chef-d’œuvre, qui reste, 53 ans après sa sortie, encore bien trop méconnu : La Vallée Perdue. Bien que le film ait été diffusé à la télévision, quoique de manière éparse, il n’est malheureusement jamais sorti en DVD chez nous. Encore moins en Blu-ray. Hormis une vieille VHS sortie en 1991, le film est resté depuis totalement invisible sur support physique. Sauf si vous vous tournez vers l’import.

Le film se déroule en 1637, lors de la terrible guerre de Trente Ans, qui embrase l’Europe, opposant catholiques et protestants. Vogel (Omar Sharif), intellectuel et ancien professeur, tente d’échapper aux maraudeurs, à la famine et à la peste. Traversant une forêt, il arrive par hasard dans une vallée située au Tyrol, apparemment intacte et miraculeusement épargnée des ravages de la guerre. Mais il est suivi par une compagnie de mercenaires qui entrent également dans la vallée, menés par leur chef, appelé « le Capitaine »…

Voici la bande-annonce…

Athée, James Clavell livre avec ce film un brillant examen des querelles religieuses (mais pas que) qui ont ensanglanté l’époque, et comment le traumatisme de cette guerre affecte chacun des personnages du film. Il a également suscité une controverse à ce sujet lors de sa sortie, et a même été boycotté par les églises évangéliques des États-Unis, ainsi que par l’Église catholique romaine.

Si La Vallée Perdue a apparemment été un grand succès au box-office en Grande-Bretagne, ce fut en revanche un terrible échec au box-office international, affichant même une perte de plus de 7 millions de dollars. Une cruelle injustice. Clavell a mis des années à s’en remettre, avant de retrouver le succès avec la série Shogun, la première du nom, en 1980.

Sous les traits du Capitaine, homme nihiliste et athée, Michael Caine livre une fabuleuse composition ; l’un des meilleurs de son immense carrière. Tourné précisément dans le Tyrol autrichien offrant des images magnifiques contrastant avec la dureté de son histoire, La Vallée Perdue est également entouré de l’une des plus belles partitions musicales de l’immense compositeur John Barry. Bref, une merveille absolue.

Fondu au noir (1980)

Dans la galaxie des pépites très rares invisibles depuis des décennies, Fade to black (Fondu au noir en VO) y surgit. C’est très simple, non seulement le film n’a jamais été diffusé à la télévision, mais il n’est également jamais sorti en DVD chez nous, au même titre que Le Diable dans la boîte, dont nous avons longuement parlé ici.

Réalisée par Vernon Zimmerman, qui a depuis complètement disparu de la circulation et n’a réalisé qu’une infime poignée de films, l’œuvre jouit d’une bonne réputation auprès des cinéphiles qui ont eu la chance de la découvrir.

Fondu au noir, c’est l’histoire d’Eric Binford. Très timide et seul, il gagne sa vie en livrant des bobines de films et des affiches aux studios de cinéma. Mais le moteur même de son existence, c’est de regarder des films à longueur de journée.

Fréquemment maltraité, trahi et moqué par ses collègues, Eric se réfugie de plus en plus dans l’univers de ses films préférés et de ses héros, bons ou mauvais. Lorsqu’une série d’événements malheureux bouleverse sa santé mentale déjà précaire, Eric entre dans une rage meurtrière incontrôlable. Désormais connu sous le nom de Celluloid Killer, il tue ses victimes en s’inspirant de ses scènes et personnages préférés…


Entreprises cinématographiques

Produit par Compass International, la société qui avait distribué Halloween de John Carpenter deux ans plus tôt, Fondu au noir a eu une production très chaotique et a même été poursuivi en justice en décembre 1980 par une société appelée William Boyd Enterprises Inc, qui réclamait 15 millions de dollars de dommages et intérêts parce que l’œuvre utilisait des images de Hopalong Cassidyun cow-boy fictif dont elle détenait les droits.

Logiquement truffé de références cinéphiles que les aficionados se font un plaisir de signaler, le film est porté par l’acteur Dennis Christopher, qui avait joué dans les solides Breaking Away et Chariots of Fire, et que l’on retrouvera quelques années plus tard en tant que membre du groupe. des adolescents dans le (grand) téléfilm Ca.

Dans cette déclaration d’amour (folle, évidemment) au cinéma et la descente aux enfers qui s’ensuit, l’acteur est également soutenu par un bon casting, au milieu duquel on retrouve Morgan Paull (le Blade Runner tué par le personnage de Léon au début du film de Ridley Scott), un Mickey Rourke encore débutant. Et même un sosie de Marilyn Monroe incarné par l’actrice éphémère Linda Kerridge, connue à juste titre pour sa ressemblance avec l’icône.

Aux sources du Nil (1990)

Figure importante du Nouvel Hollywood des années 1970, qui a grandement contribué à la carrière de son ami Jack Nicholson grâce aux films Five Easy Pieces et au remake de The Postman Always Rings Twice, Bob Rafelson n’a pas été un cinéaste particulièrement prolifique, avec onze films en à peine 34 ans de carrière.

En 1990, il réalise un fabuleux film d’aventure : Aux Sources du Nil. Un film pas comme les autres a été réalisé pendant des décennies, jusqu’à ce que James Gray ravive la flamme avec La Cité perdue de Z, qui fut malheureusement un échec très douloureux en salles.

L’histoire authentique commence en 1854. Deux hommes se rencontrent à Aden : Richard Burton, aventurier (il fut le premier Occidental à entrer clandestinement dans la ville sainte de La Mecque, crime passible de mort à l’époque), poète, ethnologue et traducteur de textes érotiques. des textes; et John Hanning Speke, animé par une ambition débridée. A Londres, ils décident de retourner en Afrique afin de résoudre un mystère qui intrigue depuis longtemps les Anglais : trouver l’emplacement exact des sources du Nil.

Voici la bande-annonce…

Le projet de réaliser un film sur ces deux explorateurs légendaires remonte en réalité à la fin des années 1960, avec Franklin J. Schaffner aux commandes. Il faudra enfin attendre la publication de la biographie Burton et Speke écrit par William Harrison et publié en 1982 pour remettre le projet sur les rails.

Baigné dans la fabuleuse photo signée Roger Deakins, Aux sources du Nil est un conte flamboyant, émouvant et même cruel, une histoire d’amitié mais aussi de rivalité, porté par un merveilleux duo d’acteurs. Patrick Bergin, dans le rôle de Richard Burton, et Lain Glen, absolument parfait dans son rôle de John Hanning Speke. Un acteur que les fans de Game of Thrones connaissent bien, puisqu’il incarnait Jorah Mormont.

Hormis une vieille VHS, ce film n’est jamais sorti en DVD ici, encore moins en Blu-ray. Peut-être que l’échec terrible et profondément injuste du film en salles, qui n’a rapporté que 4 millions de dollars au box-office international (c’est dire la violence de la gifle), y est pour quelque chose ? Nous lançons donc un vibrant appel de détresse à un éditeur qui aurait la charité de publier ce très grand film d’aventure.

 
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