Les grandes promotions sur les produits d’hygiène, de beauté et d’entretien sont interdites depuis début mars.
Alors que les consommateurs craignaient de voir les prix augmenter, c’est l’inverse qui s’observe dans les rayons.
Plusieurs explications ont été avancées.
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Le 13 heures
Bonne nouvelle dans les rayons hygiène et entretien des supermarchés. Ce sont les deux seuls départements dans lesquels les prix des produits sont en baisse. En témoigne l’exemple d’un bidon de lessive d’une grande marque, qui est notamment passé de 14,19 euros à 13,31 euros en un mois, ou encore celui d’une référence de crème à récurer, qui est passée de 2,91 à 2,31 euros, comme le note un L’équipe TF1 dans le reportage en tête de cet article. Les couches pour bébés, qui coûtaient auparavant 19,21 euros, sont désormais au prix de 18,83 euros.
Sur le podium des prix en baisse, on retrouve les après-shampooings dont le prix a baissé de 6,2%, puis les soins du visage (-6%), et sur la coloration première étape (-7,4%).
Mais comment expliquer ces baisses ? Cela pourrait être la conséquence de l’interdiction des super promotions à moins de 50% ou -70% sur les produits non alimentaires en rayon depuis l’entrée en vigueur de la loi Descrozaille le 1er mars.
« Le pari est de dire ‘je limite le taux de promotion à 34%, donc les distributeurs, pour toujours attirer leurs consommateurs, baisseront leurs prix de vente.’ Pour l’instant, il y a des réductions, mais est-ce que c’est lié à la loi Descrozaille ? Il faudra attendre plusieurs mois pour connaître les conséquences. explique dans le reportage de TF1 en tête de cet article Yves Puget, directeur de la rédaction du magazine LSA.
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L’autre explication serait liée au succès grandissant des enseignes low-cost, qui pousse les grands magasins à revoir leurs marges pour fidéliser leurs clients.