La romancière Colette Fellous a reçu vendredi le prix littéraire méditerranéen, également décerné dans la catégorie littérature étrangère à l’Italien Paolo Rumiz.
Colette Fellous est récompensée pour «Quelques fleurs», paru en février aux éditions Gallimard, qui évoque le Tunis de sa jeunesse et son arrivée à Paris à l’âge de 17 ans, en 1967.
« La Méditerranée est profondément au cœur de ma vie, elle est la Source de tous mes livres. Avoir grandi à proximité, face et en elle, en Tunisie, m’a beaucoup appris », a-t-elle déclaré. , cité dans un communiqué.
La romancière Colette Fellous, le 6 juillet 2005 à Paris / CATHERINE GUGELMANN / AFP/Archives
Paolo Rumiz est lauréat pour « Chanson pour l’Europe » (éditions Arthaud), une parabole autour d’un réfugié syrien appelé Evropa.
Le Prix Méditerranée fête ses 40 ans, décerné à Perpignan par le Centre Méditerranéen de Littérature.
Le fondateur de cette structure de promotion des littératures de toutes les rives de la Méditerranée, André Bonet, qui reste secrétaire des prix de la Méditerranée, est adjoint, chargé de la culture, du maire Rassemblement national de Perpignan Louis Aliot.
L’écrivain italien Paolo Rumiz le 26 mai 2012, à Saint-Malo, Ille-et-Vilaine / Alain JOCARD / AFP/Archives
D’autres prix méditerranéens ont été décernés, entre autres dans la catégorie essai à la Suissesse Luisa Ballin pour « Venise, Vénétie est une fable », ou encore dans la catégorie spiritualité à la journaliste Sonia Mabrouk pour « Reconquérir le sacré », ex aequo avec Luc Adrian pour une biographie de saint François d’Assise.
