L’enquête sur la mort du petit Émile se poursuit. Le 30 mars, les ossements du petit garçon, disparu le 8 juillet 2023 à Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), ont été découverts par un randonneur sur un chemin proche du lieu de sa disparition. Depuis, les enquêteurs de la section de recherche de Marseille redoublent d’efforts pour comprendre ce qui s’est passé. Alors que la dépouille du petit Émile fait l’objet d’analyses approfondies à l’IRCGN de Pontoise, de nouveaux interrogatoires sont menés dans la région du Vernet…
Mais pendant que le mystère perdure, la vie reprend son cours normal dans la vallée de la Blanche. Les parents d’Émile, Marie et Colomban Soleil, je n’ai pas d’autre choix que d’avancer. Il faut dire queun autre enfant en a besoin : Alaïs, la petite sœur d’Émile.
Les parents d’Emile « donnent deux fois plus d’amour à Alaïs »
Selon les informations de Provencequi est allé à la rencontre des proches de la famille d’Émile, Marie et Colomban font désormais d’Alaïs leur priorité. « Dans leur petite maison de La Bouilladisse, Marie et Colomban, les parents d’Emile, donner deux fois plus d’amour à leur autre enfant », révèlent nos confrères. Agée d’un an au moment de la disparition de son frère, la petite fille a récemment fêté son deuxième anniversaire.
Tourner la page n’est pourtant pas chose aisée. “Pour la famille, c’est une épreuve très douloureuse et très compliquée, révèle la connaissance de la famille Soleil. Le fait d’avoir été ou d’être encore suspectée, voire accusée par certains, lui est aussi très difficile à supporter.»
L’absence de réponse, un calvaire pour la famille d’Émile
Les proches du petit garçon doivent aussi composer avec une autre difficulté : celle de ne toujours pas connaître la vérité le jour du 8 juillet. S’ils tentent de se reconstruire sans Émile, ils ne peuvent s’empêcher de vouloir comprendre pourquoi il n’est plus avec eux.
“La famille attend de connaître le résultat de l’expertise, confie Me Isabelle Colombani, l’avocate des grands-parents maternels, toujours dans les colonnes de Provence. Aujourd’hui, on attend des réponses scientifiques pour savoir comment ce petit garçon est mort. C’est la seule chose que nous attendons.
Les ossements du petit Émile sont entre les mains de l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN) à Pontoise. Aucun des éléments découverts fin mars 2024 n’a encore parlé.
