Le gouvernement calme le jeu

Le gouvernement calme le jeu
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Malgré l’incertitude et la volatilité des marchés, le gouvernement a pris position sur deux sujets cruciaux touchant directement la vie quotidienne des citoyens : le prix du gaz butane et l’importation de moutons. Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi, le porte-parole officiel du gouvernement, Mustafa Baïtas, a apporté des éclaircissements sur ces questions, dissipant les inquiétudes et les rumeurs qui circulaient avec insistance.

Face à l’inflation galopante qui a marqué les derniers mois, le gouvernement a affirmé son engagement à ne pas augmenter les prix du gaz butane pour l’instant. Cette décision constitue un soulagement pour les ménages qui considèrent le gaz butane comme une dépense incontournable et souvent lourde dans leur budget. Mustafa Baïtas a insisté sur le fait que toute mise à jour concernant cette décision serait communiquée par les voies officielles, excluant ainsi toute spéculation infondée.

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Le gouvernement n’a pas seulement gelé les prix du gaz butane ; il a également pris des mesures proactives pour lutter contre l’inflation. Ces mesures semblent porter leurs fruits puisque l’inflation a nettement diminué. Le fonds de compensation, qui a atteint de nouveaux sommets en 2022 avec environ 40 milliards de dirhams, démontre l’ampleur des efforts déployés. Le soutien aux professionnels du transport, à hauteur de 8 milliards de dirhams, et l’allocation de 10 milliards de dirhams pour les intrants agricoles, visent à réduire les coûts des matières premières et à alléger la pression sur les prix à la consommation.

Concernant l’importation de moutons, mesure prise pour répondre à une pénurie locale, le gouvernement a ouvert la porte aux importations, sans exclure aucun professionnel du secteur. Baïtas a souligné que le Maroc, ne disposant pas de grands importateurs dans ce domaine, encourage toutes les parties prenantes souhaitant participer au processus d’importation, notamment à l’approche de l’Aïd al-Adha. Le gouvernement a autorisé l’importation de 300 000 têtes de bétail de l’étranger et le ministre de l’Agriculture a évoqué la possibilité d’en ajouter 300 000 supplémentaires si nécessaire.

Perspectives financières et réformes pour 2026

Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a, pour sa part, abordé les perspectives financières à moyen terme. Il a confirmé que les dépenses du Fonds de compensation atteindraient 29 milliards de dirhams en 2026, une somme substantielle destinée à préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Dans une interview accordée aux Chaînes 1 et 2, Akhannouch a précisé que les aides d’État devraient cibler les catégories les plus faibles et les plus vulnérables de la société, plutôt que les riches et ceux qui n’en ont pas vraiment besoin. Il a également souligné l’importance d’une réforme progressive du système de subventions, avec une élimination partielle pour parvenir à l’équilibre budgétaire.

Akhannouch a insisté sur l’importance de mettre en place un système de soutien direct pour renforcer la confiance des citoyens et de poursuivre le dialogue avec les syndicats. Les résultats de ce dialogue social seront déterminants pour la future mise en œuvre de la loi sur la protection sociale, introduite par le gouvernement précédent.

 
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