Partout dans le monde, des activités publiques et privées ont été organisées le 22 avril pour marquer la célébration de la Journée de la Terre. Au Nigeria où l’insalubrité cohabite avec les populations de certaines villes, l’organisation non gouvernementale (ONG) Sustyvibes est intervenue.
Ainsi, une opération d’assainissement a mobilisé des bénévoles dans les rues et les marchés de la capitale économique Lagos, réputée internationalement pour son dynamisme économique mais aussi pour sa forte démographie (16 millions d’habitants). Ces jeunes collectent principalement les déchets ménagers et les déchets plastiques ce qui nuit à l’attractivité des zones urbaines et augmente la pollution.
« Nous n’avons pas besoin d’attendre des jours comme la Journée mondiale de la Terre pour devenir plus conscients de notre environnement. Cette planète est tout ce que nous avons et si nous ne nous donnons pas la main pour garantir un avenir durable, qui d’autre le fera à notre place ? », demande Sonia Ugwunna, militante écologiste et chef de projet par intérim pour SustyVibes.
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Ce plaidoyer s’adresse particulièrement au Nigeria qui est un gros producteur de déchets, tous types confondus. Ce pays d’Afrique de l’Ouest génère 4,7 millions de tonnes de déchets plastiques par an (chiffres de la Banque mondiale) et 16 900 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) selon l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA). C’est aussi ce qui a motivé la start-up nigériane Quadloop à se lancer dans l’économie circulaire. À Lagos, la jeune entreprise recycle les vieux ordinateurs et téléphones portables en lanternes solaires.
Benoît-Ivan Wansi
