Depuis le 7 juillet, cette majorité numérique existe déjà en France mais en réalité, elle reste très difficile à contrôler et à imposer sur les plateformes.
Lors de son grand discours sur l’Europe prononcé ce jeudi 25 avril à l’amphithéâtre de la Sorbonne à Paris, Emmanuel Macron a remis sur la table le sujet de la majorité numérique, déjà promulguée en France l’été dernier. Le chef de l’État envisage donc d’étendre à tous les pays de l’Union européenne cette mesure qui prévoit que l’âge minimum pour s’inscrire sur un réseau social est de 15 ans.
Ce texte de l’Union européenne prévoit qu’entre 13 et 16 ans, les données des utilisateurs sont collectées sans le consentement de leurs parents, rappelle Le Figaro. Les pays de l’UE détermineront ainsi précisément à partir de quel âge dans cette tranche les données d’un mineur peuvent être librement traitées. La France a choisi de fixer son seuil à 15 ans.
Protéger les mineurs
L’objectif principal de cette réforme est de lutter contre la haine en ligne et de protéger davantage les mineurs sur les réseaux sociaux. Mais en réalité, cette majorité numérique est difficile à mettre en œuvre, tout comme le blocage de l’accès aux sites X aux mineurs.
Même si les réseaux sociaux sont obligés de contrôler cet âge minimum et qu’en cas de non-respect, ils pourraient s’exposer à une amende pouvant aller jusqu’à 1% de leur chiffre d’affaires global, les solutions pour vérifier efficacement l’âge des utilisateurs sont faibles. Toujours selon Le Figarola présentation d’une carte bancaire, un selfie vidéo ou l’envoi d’une pièce d’identité physique ou numérique sont les seuls outils évoqués pour le moment.
