Après avoir obtenu gain de cause, les contrôleurs aériens ont levé leur préavis de grève à la veille de leur journée d’action.
Cependant, il était trop tard pour que les compagnies aériennes rétablissent leurs vols.
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Le 20 heures
Il n’y a pas eu de grève, mais cela y ressemblait beaucoup. Rejoignant Paris depuis la Pologne en bus, Guillaume et sa famille ne s’y attendaient pas. Ils n’ont pas eu le choix, leur vol retour a été annulé. « Après avoir cherché des solutions comme l’avion et le train, nous n’avons trouvé que le bus pour pouvoir revenir. Il était 22 heures de bus », nous explique Guillaume. Système D pour certains, d’autres ont dû mettre la main à la poche, plusieurs milliers d’euros pour Julien et ses amis, en vacances à Venise. « Il a fallu se débrouiller tout seul pour trouver une liaison avec Paris. Pour moi et les six personnes qui m’accompagnent, cela représente 2 300 euros supplémentaires », dit Julien. Une coquette somme pour de nouveaux billets et une nuit supplémentaire dans un hôtel sur place.
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Bloquée en Angleterre, Véronique a dû rentrer à Bordeaux. Mais là-bas, près d’un vol sur deux est annulé. Le seul retour possible est le lundi 29 avril. Elle manquera donc une journée de travail. « Je devais retourner au travail dimanche soir et mon mari lundi matin et quand nous cherchions des billets aller-retour, tous les sites étaient saturés et surbookés »nous dit-elle.
C’est le chaos à longueur de journée dans les aéroports français. Celui de Biarritz était totalement fermé. A Marseille, certains ont repris le bus. Jeudi matin, l’aéroport de Paris-Orly était quasiment désert. Seuls quelques voyageurs, venus avec l’espoir de trouver un nouveau vol, étaient présents. La Direction générale de l’aviation civile a promis un retour à la normale dans tous les aéroports de France à partir de six heures du matin ce vendredi 26 avril.
