Stagflation aux États-Unis, crise monétaire au Japon

Actuellement, la Chine cherche à freiner l’engouement pour l’achat d’or : le Shanghai Gold Exchange (SGE) a augmenté les marges sur ses contrats à terme et a drastiquement limité, après la fermeture des marchés vendredi dernier, le nombre de contrats par participant, obligeant à la liquidation. de nombreux spéculateurs à long terme.

Cette décision semble être coordonnée avec la deuxième augmentation des marges du COMEX.

Chine mn’a évidemment aucun intérêt à laisser les prix deou augmenter trop rapidement.

L’impact a été immédiat : l’or et l’argent ont chuté de manière significative en l’espace de 48 heures, et cette fois les baisses se produisent également en Asie alors que Londres est fermée.

Après avoir culminé à 2 500 $ à Shanghai, le prix de l’or se consolide autour de 2 300 $ suite à sa cassure du mois dernier. La plupart des analystesmaintenant j’attends de voirou reviens tester ça éclater environ 2 100 $ :

Cette consolidation a peu d’impact sur les sociétés minières, ce qui est un mauvais signe pour ceux qui anticipent un déclin plus marqué. Pour l’instant, la dynamique de reprise des sociétés minières face à l’or ne s’interrompt pas :

En revanche, le déclin de l’or est à peine perceptible lorsqu’il est mesuré en yens. L’or en monnaie japonaise (JPY) semble encore incapable de s’affranchir de sa trajectoire exponentielle inquiétante :

Le Japon continue de sombrer dans une crise monétaire sans précédent.

Cette semaine, Otavio Costa a publié un graphique devenu viral :

Selon le célèbre économiste de Crescat Capital, la Banque du Japon est prise au piège. À mesure que les anticipations d’inflation augmentent, le yen continue de se déprécier. Le graphique qu’il a récemment publié montre cette corrélation presque parfaitement négative.

Ce phénomène révèle le dilemme d’une économie en proie à un endettement excessif, nécessitant le maintien de politiques monétaires accommodantes malgré les pressions inflationnistes structurelles.

En d’autres termes, la BoJ se retrouve dans une impasse, obligée de laisser l’inflation augmenter alors que la situation de la dette japonaise est hors de contrôle.

Les interventions sur les marchés des changes ne visent qu’à ralentir la baisse irrémédiable du yen.

Reste à savoir comment la société civile japonaise parviendra à faire face à cette perte de pouvoir d’achat annoncée, surtout à l’heure où les coûts de l’énergie repartent à la hausse.

La résistance sur le graphique Pétrole/USDJPY semble être sur le point d’être à nouveau testée :

Avec la reprise de l’inflation, toute flambée des prix du pétrole au Japon aurait cette fois-ci un impact bien plus important qu’en 2022.

La hausse des coûts de l’énergie commence également à stimuler l’inflation aux États-Unis.

Dans ma dernière newsletter, j’abordais le sujet : les récents indices PMI manufacturiers révèlent une nouvelle hausse des prix en mars, la plus forte depuis 20 mois. Cette semaine, les chiffres indiquent que ce rebond de l’inflation s’accompagne d’une baisse de l’activité manufacturière, qui entre à nouveau dans la zone de contraction sous le seuil de 50. Alors que l’activité des services reste en territoire positif, l’activité manufacturière montre des signes de contraction :

LEurope mn’est plus le seul concerné. La stagflation refait également surface aux États-Unis. Cette fois, c’est plus inquiétant : les salaires dans le secteur des services ne parviennent pas à suivre la hausse des prix de l’énergie. Contrairement à 2022, les salaires réels baissent plus nettement outre-Atlantique.

Si cette tendance se confirme, le prix de l’or devrait continuer de bénéficier de ce contexte très favorable au métal jaune.

Les investisseurs occidentaux restent encore très timides à l’égard de l’or. Il faut dire que les marchés restent attachés à des valorisations stratosphériques.

En mars, l’or a surperformé les marchés boursiers, mais le graphique SPY/Or n’a pas encore réussi à briser sa tendance haussière amorcée en 2011 :

Tant que les marchés continueront généralement à mieux performer que l’or sur le long terme, peu de fonds généralistes seront enclins à accroître leur exposition au métal jaune.

Sur le marché physique, les récents records de prix n’ont pas ralenti les achats d’or des banques centrales.

Selon les données hebdomadaires de la Reserve Bank of India, ses réserves d’or ont augmenté de 5 tonnes en mars, pour atteindre 822 tonnes. Les achats nets depuis le début de l’année s’élèvent à près de 19 tonnes, dépassant ainsi les achats nets de 2023 qui étaient de 16 tonnes. L’Inde est clairement passée à la vitesse supérieure dans l’accumulation d’or physique pour ses réserves monétaires.

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