La BCE s’inquiète de l’inflation des salaires et des services, déclare Schnabel – 25/04/2024 à 12h59 – .

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La dernière étape pour ramener l’inflation de la zone euro à l’objectif de 2% sera semée d’embûches, tandis que l’érosion de la productivité et les coûts élevés des services constituent des menaces majeures, a déclaré jeudi la députée Isabel Schnabel. du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE).

L’inflation dans les vingt pays partageant la zone euro a diminué plus rapidement que prévu ces derniers mois, mais la BCE craint désormais un ralentissement plus lent de la baisse dans cette zone, voire des poussées temporaires à la hausse.

“Il existe un consensus sur le fait que nous pourrions faire face à un dernier kilomètre assez cahoteux”, a-t-elle déclaré lors d’une conférence à Francfort. “La plus grande préoccupation est clairement l’inflation des services”, a-t-elle ajouté.

L’inflation des services dans la zone euro reste élevée, à 4 % sur un an, en partie à cause de la solide croissance des revenus nominaux et de l’abondance persistante de l’épargne des ménages.

La BCE a averti qu’une baisse des taux directeurs en juin ne serait possible que si les données du premier trimestre confirment que la croissance des coûts du travail se modère.

« L’évolution des coûts salariaux unitaires est un aspect que nous suivons de très près », a souligné Isabel Schnabel. “La croissance des salaires reste relativement forte, mais elle semble s’atténuer progressivement, conformément à nos prévisions”, a-t-elle ajouté.

Si une baisse des taux d’intérêt semble quasiment assurée à l’issue de la réunion de politique monétaire de la BCE du 6 juin, l’institution de Francfort laisse ses options ouvertes pour les mois suivants.

Les investisseurs ne s’attendent désormais qu’à une baisse totale des taux de la BCE de 68 points de base cette année, contre une réduction de plus de 100 points de base il y a deux mois.

Isabel Schnabel a également mis en garde contre la productivité.

« La plus grande préoccupation est la croissance de la productivité », a-t-elle déclaré. « Nous connaissons une croissance négative de la productivité depuis plusieurs trimestres », a-t-elle noté.

La productivité a fortement chuté ces dernières années, mais certains experts estiment que cela est principalement lié à un nombre trop élevé de travailleurs malgré un contexte de récession, de sorte qu’un rebond de la croissance devrait améliorer cet indicateur.

(Reportage Balazs Koranyi ; version française Claude Chendjou, édité par Sophie Louet)

 
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