Journée de la Déportation à Sainte-Bazeille

Journée de la Déportation à Sainte-Bazeille
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Vendredi 26 avril, la population de Bazeilla est conviée à 18 heures à la Journée de la Déportation. Le comité d’entente des anciens combattants et victimes de guerre de Sainte-Bazeille, Lagupie, Saint-Martin-Petit…

Vendredi 26 avril, la population de Bazeilla est conviée à 18 heures à la Journée de la Déportation. Le comité d’entente des anciens combattants et victimes de guerre de Sainte-Bazeille, Lagupie, Saint-Martin-Petit et Jusix rendra hommage à Guy-Jean Chauvry. Arrêté en 1944, envoyé au Kommando de Hersbruck en Bavière, il y meurt en octobre à l’âge de 18 ans. Hersbruck, camp annexe de Flössenburg, concentre des prisonniers de 21 nations qui creusent des galeries dans la montagne afin de produire secrètement des moteurs d’avion. De mai 1944 à avril 1945, les conditions de vie extrêmes tuent 4 000 déportés de ce camp, nécessitant la construction d’un crématorium.

Personnalités locales

Nés à Jusix, Anne Richon et Georges Loubières périssent, l’un à 45 ans en 1943 dans le camp de Birkenau, l’autre à 38 ans en 1944 à Flössenburg. Quant au gendarme André Vessières, né à Lagupie, il meurt du typhus à Spire en avril 1945. Outre ces personnalités locales, un autre homme a marqué Sainte-Bazeille de son empreinte. Ange Alvarez, un résistant espagnol, faisait partie d’un convoi de prisonniers ayant Dachau comme destination finale. Il échappe à l’enfer en s’évadant le 3 juillet 1944 à la gare de Sainte-Bazeille. Arrachant les barbelés de la fenêtre du wagon et sautant sur le lest, il échappe aux balles allemandes. Récupéré à Couthures, aidé par un employé de la gare de Sainte-Bazeille, il rejoint le maquis. Chevalier de la Légion d’honneur et de l’Ordre du Mérite, médaillé de la Déportation, il est également le Cordon d’Or du Grand Prix Humanitaire de France.

Couthures perdra également Étienne Roger Maraillac, impliqué dans la FFI, et Paul François Laporte, impliqué dans RFI. Ils moururent dans les camps de Woebblin et Flössenburg en 1944 et 1945. Travaux forcés pour l’exploitation des carrières et l’armement de Messerschmitt, sous-alimentation, manque d’eau et d’hygiène, promiscuité (900 prisonniers pour 220 lits), épidémies et violences des Kapos. et les SS provoquent des morts massives à partir de mai 1944. Sur 100 000 déportés, dont 5 200 Français, à Flossenbürg et ses Kommandos, 30 000 personnes disparaissent.

 
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