L’AFPC hisse le drapeau des survivants

L’AFPC hisse le drapeau des survivants
L’AFPC hisse le drapeau des survivants

Le 24 septembre, la famille de l’AFPC, dirigée par Tina Vincent, gardienne du savoir de Kitigan Zibi, a hissé un drapeau pour honorer les survivants des pensionnats et reconnaître les torts subis par les peuples autochtones aux mains du système. éducation pour les « Indiens ». Le drapeau des survivants est un puissant symbole de résilience et de courage autochtones. Il nous rappelle leur combat et nous exhorte à y participer.

« En flottant en permanence devant notre bureau national, le drapeau signalera que l’AFPC adhère à la cause des communautés autochtones et est solidaire de leur quête d’autonomie, de réconciliation et de justice », a déclaré Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « J’aimerais remercier notre Cercle national des peuples autochtones ainsi que les Inuits, les Métis et les Premières Nations qui ont fait campagne pour que l’AFPC franchisse cette étape importante sur le chemin de la vérité et de la réconciliation. »

Le système des pensionnats indiens, sanctionné par le gouvernement, a retiré les enfants autochtones de leurs foyers et les a dépouillés de leur langue, de leur culture et de leur identité. Le résultat a été un profond traumatisme intergénérationnel qui perdure. En hissant le drapeau des survivants, nous reconnaissons cette douloureuse vérité et témoignons de notre solidarité avec ceux qui ont survécu et leurs familles.

Le drapeau symbolise les injustices du passé et nous rappelle notre devoir de mémoire. Un public informé et solidaire est le fondement des efforts visant à surmonter ce traumatisme intergénérationnel. Notre syndicat honore le courage des survivants. Il souligne que la responsabilité, la justice et la volonté de rétablir nos liens avec les communautés autochtones seront toujours de mise.

La réconciliation, c’est avant tout la reconnaissance du traumatisme profond et de la violence systémique qui ont accablé des générations de peuples autochtones. Mais il ne faut pas s’arrêter là. Nous devons travailler sans relâche pour réparer les torts causés aux peuples autochtones par le colonialisme, le racisme et la marginalisation.

Avançons ensemble d’un pas ferme sur le chemin de la réconciliation en admettant les injustices passées et actuelles et en participant à la guérison, à la quête de justice et à la restauration des cultures et des droits autochtones.

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