Policiers et jeunes de la région rouennaise passent une journée ensemble à la base de loisirs de Bédanne

Policiers et jeunes de la région rouennaise passent une journée ensemble à la base de loisirs de Bédanne
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Une journée pour apprendre à se connaître et créer du lien, tel est l’objectif de la journée organisée ce mercredi par le club de voile de Saint Aubin/Elbeuf et la police nationale à la base de loisirs de Bédanneà Tourville-la-Rivière, dans la métropole de Rouen (Seine-Maritime).

Une vingtaine de jeunes de 11 à 22 ans, d’Elbeuf et de Saint-Aubin-lès-Elbeuf, se sont associés à une quinzaine de policiers d’Elbeuf pour une journée de sport, de sourires et d’esprit collectif. Après une matinée pour faire connaissance et découvrir les métiers de la police, place au sport et à un peu de compétition. Les jeunes et les policiers sont mélangés au sein de plusieurs équipes concourant en tir à l’arc, canoë et pédalo.

Policiers et jeunes ont passé leur journée ensemble à la base de loisirs de Bédanne, à Tourville-la-Rivière (Seine-Maritime) © Radio-France
Bénédicte Robin

On ne dirait pas que ce sont des policiers, ce sont des gens comme les autres» rigole Elisabeth, 22 ans. “Il y a de la bonne humeur, c’est chaleureux, on est vraiment ensemble et solidaires.» se réjouit le jeune Arthur, 12 ans.

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Il est important pour nous que la base soit vue et connue comme un élément fédérateur et de lien social.“insiste Laurent Guihéneuf, le directeur de la base et du club de voile. C’est lui qui a saisi l’opportunité offerte par le fonds interministériel de prévention de la délinquance pour organiser ce moment de rencontre et de partage. La police d’Elbeuf a immédiatement répondu, sourit-il. Le club de voile s’engage depuis de nombreuses années dans l’accompagnement et l’intégration des jeunes, »c’est dans notre ADN” insiste Laurent Guihéneuf qui voit cette journée comme l’occasion de voir le “les policiers autrement que dans la répression mais aussi de voir les jeunes autrement» et ainsi créer des ponts où se forment parfois des fractures.

Ce sont des jeunes »des quartiers que l’on appelle zones urbaines prioritaires, où parfois la relation est rompue avec la police» explique le commissaire Gautier Delahaye, chef du service départemental de sécurité publique qui espère que cette journée permettra «fédérer un peu plus la population avec sa police« .

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