L’ancien président a menacé de poursuivre Google en justice s’il était élu président des Etats-Unis en novembre prochain.
Selon lui, la société met en avant des articles qui lui sont défavorables au profit de la candidate démocrate Kamala Harris.
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Élection présidentielle américaine
Menaces d’intimidation. Donald Trump a menacé vendredi soir de poursuivre Google en justice s’il était élu président en novembre. Il accuse le géant du web de mettre en avant des articles qui lui sont défavorables au profit de la candidate démocrate Kamala Harris.
L’ancienne star de télé-réalité a régulièrement reproché aux géants technologiques de pencher à gauche et de chercher à lui mettre des bâtons dans les roues. Il s’en est notamment pris à Facebook et Twitter après que les plateformes ont suspendu ses comptes à la suite de l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Tous deux ont depuis levé cette suspension.
Google nie
“Il a été établi que Google utilisait illégalement un système pour ne proposer que des posts négatifs pour Donald J. Trump, certains inventés pour l’occasion”a écrit l’ex-président sur son réseau social. “En même temps”Google « ne présente que des choses positives sur la camarade Kamala Harris »a poursuivi Donald Trump, reprenant le surnom qu’il utilise pour qualifier le vice-président de communiste.
Il faisait référence à une étude publiée par l’observatoire Media Research Center (MRC), proche des milieux conservateurs.
Selon elle, la demande « Course présidentielle de Donald Trump 2024 » ne fait que ressortir le site officiel du candidat républicain en sixième position, derrière des liens vers des sites d’information que le MRC classe à gauche. Parmi eux se trouve le New York Times et le Washington Post. Un observateur du MRC a affirmé que les articles sur ces sites avaient des titres “méprisant” versez Donald Trump.
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Trump a ordonné au ministère de la Justice de se saisir de cette question, faute de quoi il a promis de le faire lui-même s’il remportait l’élection présidentielle du 5 novembre.
Interrogé par l’AFP, Google a affirmé que les sites officiels des deux candidats apparaissaient la plupart du temps en tête des résultats pour une recherche ordinaire sur l’élection, estimant que ce n’était pas le cas pour la requête utilisée par le MRC. “On ne manipule absolument pas les résultats en faveur d’un candidat”a assuré Google.
