« pression » sur des détaillants comme IKEA qui baisse ses prix sur 800 produits

« pression » sur des détaillants comme IKEA qui baisse ses prix sur 800 produits
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Alors que les sites de revente proposent des milliers d’offres sur leurs produits, le distributeur suédois IKEA n’a eu d’autre choix que de proposer des baisses de prix allant jusqu’à 45 % sur plus de 800 de ses articles.

Quand on consulte la liste des produits concernés par cette offensive, plus de 650 figurent parmi ceux qui coûtent plus de 80 $. Il y en a 200 pour moins de 20$. Par exemple, ceux qui n’ont pas les moyens d’acquérir une chaise Millberget pourraient revoir leurs plans. IKEA le propose désormais au prix de 179 $, soit une remise de 150 $.

D’un autre côté, certaines baisses de prix ne sont pas aussi excitantes. Comme une base d’armoire qui est réduite de 12 $ au lieu de 921 $ ou un meuble de télévision qui est réduit de 20 $ au lieu de 840 $. Des réductions qui ne valent pas le déplacement, surtout si le même produit est disponible sur un site de revente pour un prix encore plus avantageux.

«Les gens magasinent beaucoup plus tôt pour obtenir un meilleur rabais», explique Michel Rochette, président de la section québécoise du Conseil canadien du commerce de détail (CCCD).

Combat quotidien

Depuis plusieurs années, IKEA est un magasin populaire en raison de ses produits abordables, même si l’assemblage de meubles peut être un test olympique pour certains clients. Pourtant, depuis la pandémie, les sites de revente regorgent de tables, chaises, meubles, étagères et canapés de cette entreprise.

L’offensive suédoise est-elle une réponse à cette réalité ?

«En tant qu’entreprise, on ne peut pas vendre à perte si l’on veut rester dans une marge de rentabilité», ajoute M. Rochette. La concurrence est féroce et partout.

« Dès que des produits sont moins chers ailleurs ou sur un site, cela crée une pression sur le commerçant. Ces derniers doivent avoir une démarche pour être rentable, accessible en plus de proposer des rabais. C’est un combat quotidien pour les détaillants.

Cette annonce fait partie d’un plan global de 80 millions de dollars visant à réduire les prix de 1 500 articles au Canada.

«Nous constatons que près de la moitié des ménages canadiens sont confrontés à des difficultés financières et à une pression constante pour joindre les deux bouts», a déclaré le PDG Selwyn Crittendon dans un communiqué de presse.

Un militant anti-fiscal

Le détaillant, qui possède des magasins à Boucherville, Montréal et Québec, a fait les manchettes fin mars en lançant une pétition sur le site change.org pour l’abolition de la taxe sur les articles vestimentaires. d’occasion.

« IKEA Canada réclame un changement afin que les Canadiens n’aient pas à payer deux fois la taxe sur les articles d’occasion », peut-on lire.

« Avec l’inflation et l’augmentation du coût de la vie, il faut mettre fin à cette double imposition excessive. […] C’est pourquoi nous souhaitons que les gouvernements fédéral et provinciaux envisagent d’éliminer la taxe sur les articles d’occasion partout au Canada. Et s’ils disent oui, nous mettrons fin au TASM (TPS et TVQ).»

Jusqu’à présent, l’entreprise a collecté plus de 32 000 noms sur un objectif de 35 000.

IKEA Canada en bref

  • 2,9 milliards de dollars de ventes (augmentation de 10,9 %)
  • 826 millions de dollars de ventes en ligne
  • 28,6 millions de visites en magasin
  • 123 millions de dollars de ventes dans la restauration
  • Source : Rapport financier IKEA 2022-2023

Baisse de prix aux antipodes

  • Tablette KALLAX (8 cubes) : 109$ à 99$ : 10$ (10%)
  • Cadre de lit MALM : 399$ à 349$ : 50$ (13%)
  • Lampe sur pied NYMÂNE : 64,99$ à 49,99$ : 15$ (24%)
  • Poubelle avec couvercle HALLBAR : 17,99$ à 14,99$ : 3$ (17%)
  • Chaise pivotante MILLBERGET : 329$ à 179$ : 150$ (45%)
  • Section de base : 933 $ à 921 $ : 12 $ (2 %)

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