– Parce qu’ils l’ont fait
Comme On Running, les success stories de l’industrie textile sont là pour rappeler aux nouveaux entrepreneurs qu’il y a toujours une place à prendre.
Publié : 24/04/2024, 06h00
Combien de vêtements sur un corps humain ? De la tête aux pieds, une douzaine pour tout gâcher. Un espace largement dominé par les géants du secteur. Parmi Adidas, Levi’s et autres, difficile d’imaginer se faire une place. Alors pourquoi se lancer ? Tout simplement parce qu’ils l’ont fait.
Ce sont les dernières success stories textiles. Ces marques qui n’existaient rien il y a dix, vingt ou trente ans et qui se sont depuis imposées. Dans un marché aussi saturé et concurrentiel, ils prouvent par les chiffres qu’il y a toujours une place. En Suisse, il y a seulement quatorze ans, On Running n’existait pas. L’entreprise zurichoise a annoncé aujourd’hui un chiffre d’affaires de 1,79 milliard de francs. Nike elle-même est née il y a seulement soixante ans et compte à ce jour quelque 79 000 employés.
“Les réussites de l’industrie nous rappellent que la mode, de par sa nature même, a toujours besoin de changement.”
Ces exemples frappent par leur ampleur et la rapidité avec laquelle ils se sont développés. Surtout, ils concernent toutes les gammes de produits, qu’il s’agisse de haute couture, de mode urbaine, de vêtements techniques ou de fast fashion. Le sport outdoor est-il devenu une tendance ? Hoka – créée près d’Annecy en 2009 – a franchi la brèche pour devenir l’une des marques de running à la croissance la plus rapide au monde. Juste ça.
Alors bien sûr, tous les entrepreneurs du textile n’ont pas vocation à devenir des géants. De toute façon, tout le monde n’en veut pas. Une question de marges, de positionnement, de produits, de valeurs qui font l’identité même d’une marque.
A l’inverse, quels que soient leurs objectifs, chacun rêve de trouver sa place dans l’esprit et dans les garde-robes des consommateurs. A ce jeu, les success stories de l’industrie contribuent à ouvrir le champ des possibles et surtout à rappeler au monde que la mode, par nature, a toujours besoin de changement.
Frédéric Thomasset est rédacteur en chef adjoint du magazine Bilan et responsable de Bilan.ch. Enseignant au CFJM spécialisé dans les formulaires longs et les formats numériques, Frédéric est diplômé de l’Institut d’études politiques de Grenoble et titulaire d’un master de l’UNIGE en sciences économiques et sociales.Plus d’informations
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