« Les villageois eux-mêmes ont récupéré les corps » lundi, a déclaré un député de la province de l’Ituri pour le territoire de Mambasa, où ces dix-sept corps sans vie ont été repêchés dans les eaux du fleuve Ituri, Jean-Pierre Bikilisende.
“Il s’agit de personnes qui ont été prises en otage par les rebelles ougandais des ADF il y a trois semaines, avant d’être tuées à coups de hache”, a-t-il ajouté.
M. Bikilisende a déclaré à EFE que ce bilan pourrait s’alourdir.
“L’armée (congolaise) a été déployée dans (la localité de) Moboto et ses environs pour poursuivre l’enquête et protéger les civils qui s’y trouvent encore”, a-t-il précisé.
Selon la Nouvelle Société Civile Congolaise de Mambasa, citée par la radio onusienne Okapi, des femmes et des enfants pris en otage par les ADF le 22 mars à Matolo font partie des victimes.
Les ADF (Allied Democratic Forces), à l’origine des rebelles ougandais majoritairement musulmans, sont implantées depuis le milieu des années 1990 dans l’est de la RDC, où elles ont tué des milliers de civils.
Ils ont prêté allégeance en 2019 au groupe jihadiste État islamique (EI) et sont également accusés de plusieurs attaques récentes sur le sol ougandais.
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