Football. Décès de Gilbert Schneider, ancien président de la Ligue d’Alsace : la mort d’un visionnaire

Football. Décès de Gilbert Schneider, ancien président de la Ligue d’Alsace : la mort d’un visionnaire
Football. Décès de Gilbert Schneider, ancien président de la Ligue d’Alsace : la mort d’un visionnaire

Il sillonnait inlassablement l’Alsace il y a quelques jours pour poursuivre un combat qu’il a toujours mené une bonne partie de sa vie à la tête du comité Bas-Rhin de la Ligue contre le Cancer. Gilbert Schneider faisait partie du décor à chaque fois qu’une collecte pour tenter de vaincre la terrible maladie était organisée dans le quartier pour échanger, encourager, se confronter, encore et encore.

Mais comme tout le monde fait naturellement partie de ce combat, d’autres l’ont exposé, mis en lumière et testé également. Car celui qui est né il y a plus de 84 ans à Périgueux avait aussi le football pour passion. Après avoir fréquenté le club de Kronenbourg, dès son plus jeune âge – et une première licence de joueur en 1952 – des terrains jusqu’à ses coulisses, après une carrière au Gaz de Strasbourg, le personnage décide à la fin des années 90 de mettre à profit son joli carnet d’adresses, rempli grâce à ses responsabilités auprès des collectivités locales dans son entreprise, au service du football.

Ainsi, au lendemain du Mondial-98, en 2001, il succède à Ernest Jacky à la tête de la Ligue d’Alsace de Football avec l’envie de se moderniser dans la tête. Le football, comme toutes les autres activités, doit absolument entrer dans l’ère informatique et un grand plan dans ce sens a été lancé. Avec le soutien de Philippe Richert et du Conseil général, il a également lancé une campagne pour doter chaque quartier d’un terrain synthétique.

Gemmrich : « Quelqu’un de jovial, qui aimait les gens »

Les besoins en équipements sont alors colossaux alors que le LAFA doit assurer l’accueil et le confort de plus de 90 000 licenciés, un record historique. Son successeur a apprécié l’héritage. «C’était quelqu’un de jovial, qui aimait les gens, qui n’hésitait pas à tendre la main à sa base», raconte Albert Gemmrich. « Il savait aussi s’entourer de personnes compétentes. »

Son deuxième mandat, achevé en 2008, avait été terni. Un important détournement de fonds de la part du comptable de la Ligue avait forcé le changement. Sans être impliqué d’aucune manière dans l’affaire, il a eu l’intelligence de se retirer pour que la relation de confiance puisse être rétablie entre la base et le sommet.

Ainsi, il était revenu avec toute son énergie à sa croisade contre la maladie du crabe depuis 15 ans. Dans ce dossier, il laissera certainement un grand vide à combler.

 
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