Samedi, il a quitté Raymond-Kopa avant tous ses coéquipiers, qui avaient tenté en vain de le retenir dans le couloir pour partager la joie de la victoire. Sorti à la 88e minute suite à une occasion manquée d’une passe mal ajustée d’un partenaire, l’attaquant angevin est revenu tout aussi contrarié le lendemain, à la Baumette. Car il faut du temps à Loïs Diony pour avancer, à chaque fois que la moutarde lui monte au nez. C’est à dire assez souvent. Le meilleur buteur du SCO cette saison (14 buts) ne reviendra pas. Il l’assure et l’assume. Conscient des tensions que son personnage peut générer, mais aussi de ce qu’il peut apporter. Après une réprimande de son entraîneur, il inscrit un doublé à Concarneau début avril (4-2). Et après l’épisode troyen, il y a eu ce but décisif à Guingamp samedi, célébré du doigt sur la bouche. C’est ainsi que fonctionne Loïs Diony.
A-t-il encore fallu être patient face à Guingamp ?
« Oui, les matches se répètent et ma patience a de plus en plus de limites (sourire). Je dois y travailler, mais mes coéquipiers me connaissent. »
Est-ce plus fort que toi ?
” Oui. Je ne blâme personne. Je préfère me punir et je ne gâche la fête de personne. »
Dans ces situations, êtes-vous capable de changer immédiatement ?
« Non, pour être honnête, j’étais encore un peu en colère. Après, je reste professionnel,…
