les sages-femmes peuvent désormais pratiquer des avortements de la même manière que les médecins

les sages-femmes peuvent désormais pratiquer des avortements de la même manière que les médecins
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Des sages-femmes spécialement formées pourront désormais pratiquer l’IVG instrumentale dans les établissements de santé dans les mêmes conditions de sécurité que les médecins, en vertu d’un arrêté publié mercredi qui simplifie les procédures, pour favoriser l’accès à l’IVG sur le territoire.

Une première version du décret, publiée mi-décembre, a été largement critiquée par les organisations de sages-femmes car elle prévoyait des conditions d’exercice.contraignant», allant bien au-delà des garanties actuellement requises lorsque l’intervention est réalisée par un gynécologue ou un médecin généraliste.

L’ancien texte était « contre-productif »

Le décret de décembre imposait la présence simultanée dans l’établissement d’un médecin spécialisé en orthogénie, d’un gynécologue-obstétricien, d’un anesthésiste et d’un plateau d’embolisation (pour gérer des complications rarissimes), conditions dans lesquelles seules les grandes maternités, notamment celles des centres hospitaliers universitaires, répondre.

Ces conditions allaient également au-delà de celles requises pour un accouchement, pourtant plus risqué selon les professionnels.

Les sages-femmes et les associations luttant pour les droits des femmes ont rapidement dénoncé un texte «contre-productif“, en allant “contre ses objectifs», puisqu’il n’a pas permis de développer l’accès à l’avortement dans les déserts médicaux.

Le rôle expert des sages-femmes pleinement reconnu

Le nouveau décret supprime ces conditions restrictives. Il “définit de nouvelles conditions de formation des professionnels et des conditions d’organisation plus simples», précise le ministère de la Santé dans un communiqué.

Les modalités de prise en charge ainsi que la procédure en cas de complications seront désormais identiques quel que soit le professionnel réalisant l’avortement instrumental, reconnaissant ainsi pleinement le rôle et l’expertise des sages-femmes.“, il continue.

Tant qu’ils le font dans un établissement agréé pour ce type d’intervention, il n’est pas nécessaire d’avoir, à côté d’eux, un médecin qui, par-dessus leur épaule, vérifierait ce qu’ils feraient.», a estimé Frédéric Valletoux sur France Inter mercredi. Cette mesure va «faciliter l’accès« à l’avortement, alors que les avortements instrumentaux représentent environ »20% des avortements pratiqués» en France, a-t-il ajouté.

Depuis 2016, les sages-femmes peuvent déjà pratiquer un avortement médicamenteux.

 
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