Succession. Que faire lorsque l’on hérite d’un bien immobilier à l’étranger ? – .

Succession. Que faire lorsque l’on hérite d’un bien immobilier à l’étranger ? – .
Descriptive text here

« Mon père veut me laisser sa maison au Portugal. La terre, à mon frère et à ma sœur. Le testament rédigé en français est-il valable au Portugal devant le notaire portugais ? “, demande José, originaire de Saint-Aubin-Lès-Elbeuf, en Seine-Maritime.

Il s’agit d’un testament rédigé en France pour des biens situés à l’étranger. Le cas existe également dans l’autre sens, lorsqu’un testament rédigé à l’étranger concerne un bien situé en France. Ces deux cas sont-ils équivalents aux yeux de la loi ? Un testament rédigé à l’étranger est-il valable en France ? Et vice versa? Ouest de la France vous répond.

Succession internationale

Lorsque les biens immobiliers d’une personne décédée sont situés à l’étranger, on parle de succession internationale. Vous devez donc impérativement vous renseigner sur la loi applicable afin de déterminer les droits de succession.

“Depuis un règlement européen de 2015, quel que soit le pays où se situe le bien immobilier, c’est la loi de l’Etat dans lequel le défunt avait sa résidence habituelle au moment de son décès qui s’applique”, précise le Conseil Régional de mon tribunal des notaires de Versailles.

Si le défunt résidait par exemple au Portugal, ses biens seront régis par le droit portugais, même si une autre partie de ses biens se trouve en France. Mais lorsque le testament est rédigé à l’avance, il est possible d’appliquer la loi du pays dont on a la nationalité en rédigeant un testament à l’avance, donc peut-être dans votre cas, la loi française.

Cela dit, les règles fiscales restent les mêmes et en tant qu’héritier vous devez vérifier s’il existe une convention fiscale entre la France et le pays concerné. « A défaut d’accord, c’est l’article 750 ter du Code général des impôts qui en fixe les modalités. »

Une succession est dite internationale lorsque le pays où le décès a eu lieu diffère de celui de la nationalité ou de la résidence du défunt, ou lorsque les biens meubles et/ou immobiliers appartenant au défunt sont situés dans un pays autre que celui de son nationalité. ou de résidence ou lorsque les héritiers sont étrangers.

Lire aussi : Succession. Hériter, déshériter… Un notaire répond à cinq de vos questions

Notaire requis

Sachez dans tous les cas que l’intervention du notaire est obligatoire pour ouvrir la succession immobilière ou si le montant de la succession est supérieur ou égal à 5 ​​000 €. Il saura donc vous guider dans ces démarches complexes et individuelles.

Le notaire veillera donc à ce que le testament soit conforme à la loi de l’État dans lequel il a été rédigé. Imaginons par exemple que le testateur rédige son testament en France, déshéritant ses enfants à l’étranger, celui-ci sera nul. En effet, la loi française ne permet pas d’exclure les enfants de la succession. Si en revanche ce testament déshéritant des enfants était rédigé aux Etats-Unis, ces dispositions seraient, en principe, valables.

Le lieu de résidence du défunt déterminera l’ouverture de la succession en France ou à l’étranger. Si le défunt résidait en France au moment de son décès, le notaire français ouvrira la succession. Si le défunt résidait à l’étranger, mais possédait un bien immobilier en France, « La succession de ces biens immobiliers français est soumise au droit français et doit être traitée par un notaire en France. Le responsable de la succession à l’étranger se verra alors remettre l’acte notarié ainsi que l’acte immobilier par le notaire. explique le cabinet d’avocats Picovschi.

Sachez enfin que vous devez remplir la déclaration de succession dans les six mois à compter de la date de votre décès en France. Vous avez jusqu’à un an pour le faire lorsque le décès a eu lieu à l’étranger.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le professeur Bella Assumpta reçoit le prix Jean et Jaques Chibret de la Fondation Théa
NEXT l’essence et le diesel plus chers aujourd’hui