Londres: Les cours du pétrole ont oscillé entre gains et pertes mercredi, pris dans les doutes entourant les nouvelles sanctions contre le pétrole iranien ainsi que les prochaines données sur les stocks de brut aux Etats-Unis. Vers 10h00 GMT (12h00 CET), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent, ou brut de la mer du Nord, est une variante du pétrole brut servant de référence en Europe, cotée à l’InterContinentalExchange (ICE), une bourse spécialisée dans le négoce d’énergie. C’est devenu la première norme internationale pour fixer les prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en juin, perdu 0,35% a 88,11 $peu de temps après être passé en territoire positif.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), également appelé Texas Light Sweet, est une variante du pétrole brut qui sert de norme pour fixer le prix du brut et de matière première pour les contrats à terme sur le pétrole avec le Nymex (New York Mercantile Exchange). ), la bourse spécialisée dans l’énergie.), pour livraison le même mois, a chuté 0,42% a 83,01 $.
“En l’absence de développement significatif“Au Moyen-Orient, les prix du pétrole évoluent dans la même fourchette”, commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
Les États-Unis ont annoncé mardi une nouvelle série de sanctions contre l’Iran visant à «deux entreprises et quatre individus impliqués dans des cyberattaques malveillantes“qui avait été réalisé”contre des entreprises et des entités gouvernementales américaines« .
Jeudi, les États-Unis, en coordination avec le Royaume-Uni, ont été les premiers à renforcer leurs sanctions contre l’Iran suite à l’attaque du week-end précédent contre Israël, ciblant «le programme iranien de drones, l’industrie sidérurgique et les constructeurs automobiles« .
L’Union européenne envisage également d’étendre ses sanctions existantes contre l’Iran.
La presse étrangère rapporte également que le programme d’aide étrangère américain, qui comprend des sanctions plus larges contre le secteur pétrolier iranien, a été transmis mardi au président Biden, qui a déclaré qu’il signerait la loi.
“Sanctions étendues aux ports, navires et raffineries étrangers qui traitent ou expédient sciemment du brut iranien en violation des sanctions américaines existantes», expliquent les analystes de DNB.
“Toutefois, nous pensons que le président Biden tirera probablement parti du mécanisme de dérogation aux sanctions et pourrait choisir d’éviter une application stricte des sanctions.» afin d’éviter une hausse des prix du brut avant l’élection présidentielle.
M. Varga rappelle également qu’il y a toujours un “flux ininterrompu de pétrole en provenance du Moyen-Orient, malgré la crise dans laquelle l’Iran est désormais directement impliqué», c’est pourquoi les prix du pétrole n’ont pas augmenté.
“La production stable et toujours croissante de pétrole brut hors OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole, ndlr), à savoir les États-Unis, le Canada, le Brésil et la Guyane.” ou “la confortable capacité de production inutilisée dont disposent certains membres de l’OPEP, qui peut être utilisée en cas de crise d’approvisionnement« Permettre aussi au marché de respirer », poursuit-il.
Les investisseurs attendent également les données hebdomadaires sur les stocks de pétrole américains.
La fédération des professionnels du secteur, API, a estimé mardi que les stocks de brut avaient baissé d’environ 3,2 millions de barils pour la semaine se terminant le 19 avril.
Les données de l’API sont toutefois jugées moins fiables que celles de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), qui publiera mercredi ses statistiques hebdomadaires sur l’état des stocks américains.
Les analystes s’attendent de leur côté à une augmentation des réserves commerciales de pétrole brut 2 millions de barils sur cette période.
(c) AFP
