J’ai toujours eu du mal à comprendre le but de la Tesla Model 3 Performance. Cela consiste à payer plus pour rouler moins, le tout pour gagner un aileron en carbone et quelques millisecondes de 0 à 100 km/h (ce qui ne sert à rien au quotidien, sauf à aimer écraser la pédale d’accélérateur). La nouvelle Tesla Model 3 Performance, qui ne s’appelle pas Ludicrous, suit cette tendance, sauf qu’elle gagne un avantage sur l’ancienne. Elle est bien plus jolie que les autres, grâce notamment à un museau plus affiné.
Cependant, cette beauté a un prix : l’autonomie est donnée pour 528 km selon le cycle WLTP soit 19 km de moins par rapport à l’ancien modèle. C’est bien plus que la version Propulsion (513 km, en 19 pouces) et, surtout, bien moins que la version Longue Autonomie (629 km, en 19 pouces). On constate tout de même une différence de 100 km, malgré une taille de batterie équivalente (79 kWh). Qu’est-ce qui peut expliquer cet écart ?
Performances de la Tesla Model 3 (2024) // Source : Tesla
Les jantes 20 pouces pénalisent la Model 3 Performance sur l’autonomie
De 0 à 100 km/h, la Model 3 Performance ne gagne que 1,3 seconde par rapport à la Model 3 Grande Autonomie – qui est aussi,
[Lire la suite]
Crédits photo pour l’image d’un : Tesla Model 3 Performance (2024) // Source : Tesla
