Depuis sa survenance dans l’après-midi du samedi 20 avril, l’effondrement quasi total d’un tronçon de la RN43, dans la localité de Boulekhmas à l’ouest de la commune de Ziama Mansouriah, située à 40 km à l’ouest de Jijel, toutes les pertes humaines et matérielles Les ressources ainsi que toutes les compétences techniques locales et nationales sont mobilisées pour trouver des solutions à ce problème qui a eu des conséquences directes sur la circulation des véhicules entre les wilayas de Jijel et Béjaia.
Depuis trois jours, le wali de Jijel, Ahmed Meguellati, les autorités de la daïra et de la commune de Ziama Mansouriah, ainsi que des membres de la commission de sécurité sont constamment sur place pour superviser les travaux de création d’une rocade réservée aux véhicules légers de la commune de Guitoune pour rejoindre la RN43 de l’autre côté du tronçon sinistré.
Une visite a également été effectuée auprès des familles dont les maisons ont été endommagées et qui ont été évacuées vers l’auberge de jeunesse Ziama Mansouriah. Parallèlement, les agents des services de contrôle de l’habitat, des équipements et des techniques des bâtiments ont dû évaluer les dégâts causés à ces bâtiments situés à proximité du lieu de l’effondrement.
Selon les services de la wilaya de Jijel, le wali a demandé la mise en place d’études pour envisager toutes les solutions possibles, avec la mobilisation des ressources techniques des bureaux d’études et des entreprises de travaux publics afin de réaliser des évaluations approfondies et proposer des solutions efficaces. à cette situation. Lundi dernier, le premier chef de wilaya a visité les lieux en présence du PDG de la Société algérienne des ponts et ouvrages d’art (Sapta), accompagné d’experts et d’ingénieurs géotechniques.
Ces derniers devront réaliser des études et un diagnostic de la situation pour, grâce à leurs expériences, contribuer à rétablir la circulation routière et automobile dans des délais raisonnables. Le gérant de la même entreprise a visité le pont de Kissir sur la même RN43 qui a subi un effondrement partiel d’une de ses voies. Sapta sera responsable de son opération de réhabilitation.
A Jijel, l’effondrement du tronçon Boulekhmas, situé sur une route si sensible, ainsi que celui du pont Kissir, ne sont pas passés sans susciter des commentaires sur les réseaux sociaux où les images et vidéos de ces deux incidents ont été largement diffusées. échelle.
Les citoyens se sont légitimement interrogés sur les causes réelles de ces échecs survenus presque simultanément, en s’interrogeant sur la mauvaise qualité des travaux, la responsabilité des entreprises réalisant ces travaux, et celle des services censés assurer le contrôle des chantiers. Des questions qui restent sans réponse.
