« Rien ne dit que l’électorat mélenchoniste, tenté par Glucksmann, s’ancrera au PS »

« Rien ne dit que l’électorat mélenchoniste, tenté par Glucksmann, s’ancrera au PS »
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Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire d’Opinion de la Fondation Jean-Jaurès.
Patrice Normand/Leextra via opale .photo

ENTRETIEN – Une partie des électeurs de Mélenchon en 2022 pourrait voter pour la liste européenne de Raphaël Glucksmann en raison des positions prises par LFI. Mais il est difficile de dire que cet électorat restera ensuite fidèle au PS, analyse le docteur en sciences politiques.

Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire d’opinion de la Fondation Jean-Jaurès, a récemment publié une note dans laquelle il recense les profils des électeurs « commutateurs » de Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, et les raisons qui les font tomber dans le camp de Raphaël Glucksmann.


LE FIGARO. – A la lecture des derniers sondages, la liste LFI conduite par Manon Aubry ne semble pas pouvoir dépasser les 8 %. Les électeurs de Mélenchon vont-ils à Glucksmann ? ? Quel est le profil de cet électorat ? ?

Antoine BRISTIELLE. – Ce sont, sur le plan sociopolitique, des électeurs de centre-gauche. En 2022, Jean-Luc Mélenchon parvient à rassembler derrière lui des électeurs qui se positionnent ainsi sur l’échiquier politique. Or, cet électorat voit dans la candidature de Glucksmann celui qui lui convient le mieux. Cet électorat de centre-gauche plus âgé et plus riche est l’électorat classique du Parti socialiste de la dernière décennie, mais…

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