DÉCRYPTAGE – Ce poumon vert de 846 hectares est très difficile à sécuriser. La préfecture de police, qui y a fait baisser la criminalité, y injecte des renforts.
La mort tragique de Philippine a jeté une lumière crue sur la sécurité du Bois de Boulogne, dans le 16eet arrondissement de Paris. La découverte de son corps sans vie, retrouvé samedi à moitié enterré entre deux allées de promenade, près de l’avenue Chantemesse, a suscité l’effroi. Et suscite un certain nombre de questions sur les moyens déployés pour protéger ce « poumon vert » de 846 hectares et accueillant près de huit millions de visiteurs par an.
« Depuis des années, nous alertons le Conseil de Paris sur la sécurité du bois de Boulogne et, malheureusement, nous n’avons pas été entendus par la maire Anne Hidalgo, qui semble davantage préoccupée par les questions environnementales. »déplore Jérémy Redler, le maire (LR) du 16eet district qui appelle à la « création d’une brigade de police municipale dédiée et armée, pour faire face au danger que représentent les individus qui pourraient s’y trouver ». Lieu de prostitution, notamment…
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