Mathieu Lacombe souhaite que tous les films québécois soient accessibles en ligne

Mathieu Lacombe souhaite que tous les films québécois soient accessibles en ligne
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Le ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, s’est dit préoccupé par le fait qu’autant de films québécois ne puissent pas être visionnés en ligne. Il réagissait à un article publié mardi dans Le devoirdans lequel il était rapporté que plusieurs œuvres phares du cinéma québécois sont absentes des plateformes d’écoute, et même des sites de location.

“Ce qu’on nous dit dans l’industrie, et je suis tout à fait d’accord avec ça, c’est qu’à un moment donné, les œuvres doivent circuler librement sur les plateformes, car elles ont été payées avec des fonds publics, comme c’est le cas pour les livres”, a déclaré le ministre. a déclaré mardi lors d’une point de presse à l’Assemblée nationale.

Avec la mort des vidéoclubs, la circulation des films québécois après leur sortie en salles est devenue plus complexe. L’accès au cinéma dépend désormais des plateformes d’abonnement. Mais évidemment, tous les films québécois n’intéressent pas ces services d’écoute. Certains longs métrages sont également régis par des accords de diffusion, qui empêchent leur diffusion sur l’un d’entre eux pendant une longue période.

D’autres films nécessiteraient une restauration pour être mis en ligne, mais cela engendrerait des coûts jugés trop élevés par leur distributeur. Conséquence : il est pratiquement impossible pour le cinéphile moyen de voir une myriade de films québécois, même s’ils sont largement subventionnés par les fonds publics.

« La façon dont nous finançons les films vient d’une autre époque. Cela empêche les œuvres de circuler sur les plateformes pour des questions de droits et de propriété. Dans l’état actuel des choses, je pense que c’est un problème », a ajouté le ministre Lacombe.

Dans quelques semaines, il annoncera la mise en place d’un projet visant à revoir la répartition des fonds publics dans l’industrie culturelle. Ce projet fait suite à la sortie des principaux syndicats du secteur, l’Union des artistes (UDA) en tête, qui déplorent le contrôle de quelques gros acteurs sur les aides gouvernementales. Les problèmes de distribution des films québécois seront abordés lors de ce projet, a indiqué mardi Mathieu Lacombe.

Il a répété la même chose un peu plus tard dans la journée lors de l’étude des crédits budgétaires. En commission parlementaire, le ministre a raconté avoir lui-même été confronté aux problèmes d’accessibilité du cinéma québécois en tentant de réécouter A hauteur humaine, ce documentaire de Jean-Claude Labrecque qui suivait Bernard Landry dans les coulisses de la campagne électorale de 2003. Cependant, ce film, comme plusieurs autres, est actuellement introuvable en ligne.

Avec Marie-Michèle Sioui

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