qu’arrive-t-il aux anciens joueurs de la NBA ? • Basket-ball des États-Unis – .

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Entre l’opportunité de s’afficher individuellement ou la dernière ligne sur le CV avant la retraite, de plus en plus d’anciens joueurs NBA se frottent à l’Euroligue (ou EuroLeague). Près d’un tiers de l’effectif 2023/24 (32,9 %) est passé par la ligue nord-américaine. Certains, comme le meilleur buteur de la saison, l’arrière du Baskonia Markus Howard et ses 68 matchs outre-Atlantique avec les Nuggets entre 2020 et 2022, n’ont pas laissé de souvenirs impérissables. Pour d’autres comme Serge Ibaka, l’Euroligue est une nouvelle expérience après avoir été des acteurs marquants de la NBA. Et ils sont loin de vivre aujourd’hui des parcours identiques en Europe.

Ils brillent : Serge Ibaka revit, Kendrick Nunn renaît, Mike James brille

Sur ses 1 071 matchs en carrière, y compris les séries éliminatoires, Serge Ibaka est de loin le CV le plus riche parmi les ex-NBA. Et si sa fin de carrière chez les Clippers ou les Bucks avait des airs de préretraite, son retour en Europe s’est transformé en un rajeunissement. L’intérieur espagnol a retrouvé un rôle intérieur dissuasif – 2e rebondeur et 3e contreur – avec le Bayern Munich, tout en retrouvant des sensations offensives puisque Serge Ibaka termine meilleur buteur bavarois de la saison (12,6 points à 59,8 %).

Parmi les joueurs européens passés par la NBA mais revenus pour prendre davantage de responsabilités en Euroligue, Nikola Mirotic a sans doute gagné, lui qui figure une nouvelle fois parmi les meilleurs joueurs du continent (16,9 points, 18,9 d’évaluation) avec Milan. Observation similaire pour Marco Belinelli, parmi les meilleurs tireurs d’Europe (38,2% à 3-points, 3ème total de tirs marqués de loin) avec Virtus Bologna. Certains avec des passages plus éphémères comme Jan Vesely (Barcelone), Mario Hezónja, Facundo Campazzo Et Dzanan Moussa (Real Madrid) ou Milos Théodosic (Étoile Rouge de Belgrade) font partie des joueurs les plus forts.

Incapables de trouver un rôle constant en NBA, certains joueurs américains se sont imposés comme des stars en Europe. Shane Larkin (Anadolou Efes, 256 matchs NBA) reste un joueur dominant individuellement (16,8 points, 5,1 passes décisives) mais dans une équipe stambouliote en difficulté cette saison et absente des playoffs. Vice-champion derrière Ja Morant pour le titre de rookie de l’année 2020, Kendrick Nunn s’amuse avec le Panathinaikos (15,1 points), deuxième de la saison régulière.

Grand ami de Kevin Durant, Mike James a signé une saison calibre MVP (18,7 points à 38% à 3-points, 5,1 passes) avec la meilleure évaluation de l’Euroligue (20,1) avec Monaco, encore un outsider sérieux pour le titre. Le leader est devenu le meilleur buteur de l’histoire de l’Euroligue.

Ils font le boulot : Jabari Parker et Willy Hernangomez, jokers du Barça

Quatrième après 34 journées, le FC Barcelone s’appuie également sur une colonne vertébrale largement marquée par la NBA. Mais la dilution des responsabilités rend difficile la mise en avant de soi. Éternel joker aux Etats-Unis, le pivot espagnol Willy Hernangomez est resté dans un rôle de sixième homme de luxe efficace sur de courtes séquences (11,1 points en 16 minutes).

Sur la relance au Barça, Jabari Parker (10,3 points) s’est bien intégré en Catalogne sans s’imposer comme titulaire indiscutable. Mais il vient d’être prolongé, preuve qu’il répond aux attentes des Catalans. Un statut dont bénéficie le Tchèque Tomas Satoranskisix saisons NBA, mais visiblement plus épanoui en Espagne.

Shabazz Napier (345 matchs NBA) a évolué entre l’Étoile Rouge de Belgrade avant de retrouver son ancien club de Milan à la mi-saison. En Italie, l’ancien double champion NCAA, toujours à 11,6 points avec les Wizards en 2020, le leader n’a pas su reproduire sa bonne saison précédente (10,9 pts mais à 36,1% au tir, 4,1 passes contre 15 points et 3,9 passes). Avec l’ASVEL, avant-dernière de la saison, Mike Scott (555 matchs NBA) est resté dans son profil intérieur insaisissable mais aussi inconstant.

Ils déçoivent : Kemba Walker sans impact

Recrue phare de l’été dernier à Monaco, Kemba Walker est loin, loin du niveau qui a fait de lui quatre fois All-Star de la NBA. L’ancienne star des Hornets n’est qu’un joueur de rotation pour la Roca Team (4,4 points en 11 minutes), n’atteignant que dix points en trois matchs cette saison. De son propre aveu, il joue un rôle de vétéran, presque plus important sur le terrain que sur le terrain. ” Si nous gagnons, je ne peux pas me plaindre, j’essaie juste de faire ce que je peux pour aider mon équipe » expliquait-il récemment à RMC.

Si Frank Kaminsky apporte encore sa qualité de tir pour un grand homme (40,6%), il a parfois semblé dépassé physiquement et athlétiquement, ne parvenant pas à s’imposer face au Partizan Belgrade (8,9 points en 17 minutes). Respecté troisième leader ces dernières saisons au Jazz, aux Wizards ou aux Cavaliers, Raul Neto et ses 435 matchs NBA sont restés sur le flanc toute la saison, victime d’une rupture du tendon rotulien avec la sélection brésilienne lors de la dernière Coupe du monde.

Pour ce qui est de Ricky Rubio, sa production statistique (5,3 points à 30%, 4 passes décisives, 2 ballons perdus) n’est pas à la hauteur de son parcours ni de son pedigree. Mais l’essentiel est ailleurs pour le dirigeant espagnol, de retour en action avec le FC Barcelone après des mois très difficiles axés sur sa santé mentale.

 
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