Billet
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La chanteuse québécoise est en couverture de « Vogue » auquel elle a accordé une longue interview, où elle exprime sa gratitude de voir sa beauté révélée à 55 ans. Mais pourquoi serait-ce un honneur pour une femme d’une cinquantaine d’années de faire la couverture d’un magazine de mode ?
Le numéro sort ce 24 avril : Céline Dion fait la couverture du magazine Vogue français et fait l’objet d’une longue interview dans les pages intérieures. Compte tenu de la rareté des apparitions publiques et des entrevues de la star québécoise depuis qu’elle a révélé qu’elle souffrait du « syndrome de la personne raide » (SPR, qui se caractérise par une rigidité progressive du tronc et des membres, associée à des spasmes), on est à la limite de un scoop. Bonus, « Céline » parle vraiment, et même si on connaît son histoire et qu’on n’est pas fan de son répertoire, elle a une façon de raconter son histoire qui est captivante, un mélange de vulnérabilité et de combativité.
Un quotidien mouvementé
Si la couverture de Vogue titre « Le grand retour de Céline Dion », la reine des scènes de Las Vegas n’agit pas en triomphale, n’évite pas les difficultés, décrit (tout en reconnaissant ses avantages de riche) le quotidien mouvementé d’une personne atteinte d’une longue maladie : « Je n’ai pas combattu la maladie, elle est toujours en moi et pour toujours. […] Cinq jours par semaine, je fais de la thérapie sportive, physique et vocale. Je travaille les orteils, les genoux, les mollets, les doigts, le chant, la voix… […] J’ai commencé par me dire : pourquoi moi ? […] Qu’est-ce que j’ai fait ? Suis-je responsable ? La vie ne vous donne pas de réponses. […]» Se battre ou abandonner ? «Ou je m’entraîne comme un
