Plus de 110 civils sont actuellement retenus en otages par des jihadistes présumés dans le centre du Mali. L’incident, survenu il y a sept jours, suscite de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité des habitants du quartier.
Selon des sources locales rapportées par l’AFP ce lundi 22 avril 2024, trois bus transportant des civils ont été interceptés le 16 avril par des individus armés affiliés à des groupes jihadistes. Les passagers ont été contraints de se rendre dans une forêt entre Bandiagara et Bankass, où ils sont toujours retenus captifs.
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“Nous exigeons la libération de plus de 110 passagers de trois bus kidnappés mardi par des jihadistes”, a déclaré à l’AFP un membre d’un groupe local. Malgré les appels à la libération des otages, aucune mesure n’a encore été prise par les ravisseurs.
Prise d’otages au Mali
La région centrale du Mali est depuis longtemps le théâtre de conflits entre divers groupes armés, notamment ceux affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique, ainsi qu’aux forces d’autodéfense locales et aux bandits. Cette récente prise d’otages met en évidence la détérioration continue de la situation sécuritaire dans la région, aggravée par une crise humanitaire et politique persistante.
Les violences au Mali ont également des répercussions dévastatrices sur les pays voisins, notamment le Burkina Faso et le Niger. Les trois pays ont récemment connu des coups d’État militaires, exacerbant encore davantage l’instabilité régionale.
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Alors que les autorités locales et les organisations internationales travaillent sans relâche pour résoudre cette crise et assurer la libération des otages en toute sécurité, il est impératif que la communauté internationale intensifie ses efforts pour mettre fin à la spirale de violence qui ravage le Sahel.
Prince Béganssou
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