six ans plus tard, la date du procès fixée

six ans plus tard, la date du procès fixée
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Les faits remontent au 5 novembre 2018. Deux immeubles insalubres se sont effondrés à Marseille, au 63 et 65 rue d’Aubagne, provoquant la mort de huit personnes. Un drame pour la deuxième ville de France, qui avait relancé le débat sur l’habitat indigne.

Depuis, le travail judiciaire a progressé. Quatre personnes ont été mises en examen dans cette affaire. Leur procès se tiendra du 7 novembre au 18 décembre 2024, «sauf rebondissement procédural», a annoncé le tribunal correctionnel de Marseille. Ils seront jugés pour homicide involontaire et blessures involontaires.

Un réquisitoire particulièrement sévère

Parmi les accusés, deux individus. Il s’agit de Julien Ruas, adjoint au maire (à l’époque Jean-Claude Gaudin) chargé de la prévention et de la gestion des risques, et Richard Carta, architecte qui avait inspecté le 65 rue d’Aubagne quelques semaines avant le drame. Deux personnes morales sont également concernées : la société d’économie mixte Marseille Habitat, propriétaire du 63 rue d’Aubagne, ainsi que le cabinet Liautard, syndic de copropriété du 65 rue d’Aubagne.

Michel Sastre, vice-procureur en charge du dossier, n’a pas mâché ses mots à l’égard des prévenus lors de sa mise en examen en mars dernier. “Toute notion de proactivité, de responsabilité et d’initiative par rapport à ses missions lui était totalement étrangère.», a-t-il déclaré à propos de Julien Ruas. Il a également dénoncé le travail de Richard Carta, qui selon lui n’avait pas «n’a pas rempli les obligations minimales de diligence d’un expert« . Il a enfin mis en cause les stratégies financières de Marseille Habitat et du Cabinet Liautard, qui auraient refusé de réaliser des travaux certes coûteux mais néanmoins nécessaires pour réhabiliter les bâtiments.

 
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