que sait-on des trois mineurs arrêtés ? – .

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Dans la nuit du lundi 15 avril au mardi 16 avril, Philippe Coopman a été violemment agressé à Grande-Synthe après être tombé dans une embuscade.

La victime, âgée de 22 ans, est décédée peu après à l’hôpital.

TF1info revient sur le profil des trois mineurs interpellés dans cette affaire.

Suivez la couverture complète

Grande-Synthe, une ville sous le choc après l’assassinat de Philippe et plusieurs autres attentats

Une semaine jour pour jour après le décès de Philippe Coopman à Grande-Synthe, les trois auteurs présumés de sa violente agression sont désormais connus de la justice. Avant sa mort, le jeune homme de 22 ans est tombé dans une embuscade.

Dans la nuit de lundi à mardi, alors qu’il pensait découvrir la jeune femme avec laquelle il avait interagi sur un site de rencontres, Philippe Coopman s’est retrouvé face à trois hommes qui l’ont frappé sans retenue et qui lui ont volé plusieurs de ses effets personnels. . Laissé pour mort sur le parking d’un hypermarché de la ville, Philippe Coopman a été pris en charge par les secours avant de succomber quelques heures plus tard à ses blessures.

Trois mineurs sont désormais soupçonnés d’avoir participé à ce piège qui a coûté la vie à la victime. TF1info fait le point sur ces adolescents arrêtés peu après le drame.

Qui sont les deux premiers mineurs arrêtés ?

Grâce au recours à des caméras de vidéosurveillance et du matériel informatique et téléphonique, à l’audition de témoins et de proches, deux mineurs âgés de 14 et 15 ans, l’un originaire de Grande-Synthe, l’autre de Dunkerque, ont été interpellés mercredi par les gendarmes chargés des enquêtes.

Face aux enquêteurs, les deux hommes ont reconnu avoir fixé rendez-vous à la victime dans un stationnement près d’un dépanneur. Pour ce faire, ils ont eu recours à “un site de rencontre appelé Cocoland, se faisant passer pour une mineure”juger “répréhensible” répondre à une telle annonce, a expliqué vendredi dernier la procureure de Dunkerque, Charlotte Huet, lors d’une conférence de presse. “C’est leur version”a précisé Mme Huet, soulignant que “des biens ont été volés” lors de l’attaque, ce qui pourrait aussi constituer leur mobile.

Toujours selon leur récit, ils ont fait usage d’une grenade lacrymogène avant de frapper la victime. Ils se seraient au préalable assurés qu’il s’agissait bien de leur cible en entendant la sonnerie de son téléphone qu’ils avaient appelé. Le mineur de 14 ans, connu de la justice pour violences, a reconnu lui avoir donné des coups de pied. Le jeune de 15 ans, déjà reconnu coupable de dégradations et de vol lors d’une réunion, reconnaît avoir été présent mais réfute les coups portés.

Les deux suspects ont été mis en examen pour « assassinat » vendredi après leur garde à vue et placés en détention provisoire vendredi.

Le cousin d’un des accusés agressé… et arrêté

Lundi, le magistrat a annoncé l’arrestation d’un troisième mineur en lien avec cet assassinat. Elle a précisé que ce dernier, placé en garde à vue, avait lui-même été victime de violences le week-end dernier. Cousin de l’un des deux accusés, cet adolescent de 15 ans, selon nos informations, a été retrouvé nu dans la nuit de vendredi à samedi par un passant qui l’a ramené à son domicile. La victime, qui s’est vue imposer une incapacité de travail de plus de 8 jours, a été transportée à l’hôpital sans que ses jours ne soient en danger.

Une enquête a été ouverte à ce sujet et confiée au groupe violences aux personnes de la police judiciaire locale de Dunkerque. Ce mineur était toujours en garde à vue mardi.


Aurélie SARROT

 
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