Jusqu’à 4 ans de prison pour les trois Géorgiens

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L’affaire avait suscité beaucoup d’émotion. Le 20 mars 2021, Magali Blandin, 42 ans et mère de quatre enfants, est décédée des suites des coups portée par son mari, Jérôme Gaillard, avec l’aide deune batte de baseball.

Son mariDONC suicide en prison, et les parents de ce dernier, informés du projet macabre de leur fils, se suicident à leur tour deux ans plus tard.

Ce mardi 24 septembre 2024, Trois Géorgiens jugés au tribunal correctionnel de Rennes : Giorgi Z., Sévériani T. et Zaza P.

Pour les faits retenus de tenter de chantage, Les boules de Zaza P. un an de prison. Severiani T., de deux ans de prison avec interdiction d’occuper le territoire français pendant cinq ans et une interdiction de posséder une arme pendant cinq ans. Giorgi Z., pour sa part, a été condamné à quatre ans d’emprisonnement.

15 000 euros en échange du silence de Jérôme Gaillard

Pour rappel, en novembre 2020, Jérôme Gaillard avait demandé à trois personnes de nationalité géorgienne de tuer Magali Blandin pour la somme de 20 000 euros.

Ce dernier avait refusé. Titulaire un enregistrement audio du mari, deux d’entre eux l’avaient fait alors chanter lui demandant de payer 15 000 euros, sous couvert de garder LE silence.

Le troisième, qui n’avait pas participé au chantage, était néanmoins au courant du plan macabre de Jérôme Gaillard.

« Je n’ai pas pu empêcher le meurtre »

Étaient également présents dans la salle d’audience parents par Magali Blandin, François et Paulette ainsi que le sœur de la victime, Céline.

Des trois accusés, seuls Giorgi Z. et Sévériani T. ont fait le déplacement. Sévériani T., actuellement en attente d’un titre de séjour, a déjà été condamné pour vol par tromperie et extorsion, ainsi que pour vol en réunion. Son complice, Giorgi Z., compte sept mentions à son casier judiciaire.

A la barre, ce dernier a dit avoir été confus quant à la « chronologie » exacte des deux lettres envoyées à Jérôme Gaillard pour le faire chanter.

Au fur et à mesure que l’après-midi avançait, les versions se sont succédées et se sont contredites. Les défendeurs Ils se sont mutuellement blâmés. Giorgi Z. a fini par s’effondrer, en larmes : « Si j’avais cru que M. Gaillard pouvait faire ça, je ne l’aurais pas laissé faire (…) Je n’ai pas pu empêcher ça (sic). »

Les trois accusés pourront faire appel de leur jugement pendant dix jours. Giorgi Z. s’est déclaré pleinement responsable de la préjudice moral subi par la famille de Magali Blandin, estimé, au total, à 66 000 euros.

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