Moyen-Orient : répercussions « limitées » sur les marchés pétroliers selon JP Morgan AM – 23/04/2024 à 15h46 – .

Moyen-Orient : répercussions « limitées » sur les marchés pétroliers selon JP Morgan AM – 23/04/2024 à 15h46 – .
Descriptive text here

(AOF) – « Compte tenu de la situation actuelle, nous pensons que l’impact des dernières tensions au Moyen-Orient sur les prix du pétrole devrait être relativement limité ». C’est ce qu’affirment Karen Ward, stratège de marché en chef pour la région EMEA, et Natasha May, analyste de marché mondial chez JP Morgan AM. Ils s’attendent à ce que ces tensions freinent le scénario de « reprise économique », « sans le remettre totalement en cause ».

La production pétrolière iranienne est d’environ 3 millions de barils par jour (Mb/j), soit environ 4 % du total mondial, soulignent-ils, jugeant que « si, pour une raison ou une autre, les exportations de pétrole iranien étaient interrompues, d’autres capacités de production pourraient les compenser.

Par ailleurs, les acteurs régionaux « ont tout intérêt à ce que le conflit ne s’étende pas », notamment parce que les États du golfe Persique « sont en train de transformer la structure de leurs économies pour réduire leur dépendance au pétrole », et que ce processus « nécessite une absence durable d’hostilités dans la région ». Les deux responsables notent que l’Arabie saoudite et la Jordanie ont aidé Israël à neutraliser la récente attaque iranienne.

Si « toute escalade impliquant la fermeture du détroit d’Ormuz » – point de passage de 30 % du commerce maritime mondial du pétrole – « entraînerait probablement une hausse encore plus inquiétante du prix du baril », « toute initiative visant à bloquer le Le détroit pénaliserait l’économie iranienne et pourrait sérieusement contrarier ses voisins du Golfe.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV le coupable du meurtre de Philippe Aguerra révélé sur France 2
NEXT «On m’a refusé Blanche»