Top 14 – « On s’habitue encore, mais ça ne peut pas durer six mois ! » se plaint Christophe Urios, après Clermont – Bayonne

Top 14 – « On s’habitue encore, mais ça ne peut pas durer six mois ! » se plaint Christophe Urios, après Clermont – Bayonne
Top 14 – « On s’habitue encore, mais ça ne peut pas durer six mois ! » se plaint Christophe Urios, après Clermont – Bayonne

Malgré la victoire bonifiée de Clermont face à Bayonne (26-10), Christophe Urios s’est montré très frustré à l’issue du match. L’entraîneur de l’ASM a notamment pointé du doigt son discours sur la gestion des occasions d’essai et la fin de match…

Christophe, qu’as-tu apprécié et regretté après cette victoire bonus ?

J’ai aimé le résultatLe bonus offensif et le fait de ne pas avoir de blessés. J’ai aussi aimé nos mouvements de grande classe… par moments. Et tout le reste ne m’a pas plu. On est encore en train de s’habituer. On est tellement au-dessus du jeu qu’on ne peut pas se faire peur. On a perdu quatre ballons dans la zone de marque et ce n’est pas possible ! Et ça s’appelle être exigeant. On a du travail à faire sur cet équilibre entre les attaquants et les trois-quarts. On doit marquer plusieurs fois et la fin de match n’est pas bonne. Il y a encore du travail à faire.

Êtes-vous particulièrement déçu des performances de vos remplaçants ?

Sans commentaires.

Etienne Fourcade n’a pas eu de chance en touche face au Racing et ce samedi, manque-t-il de confiance ?

En effet, je pense qu’Etienne a un problème de confiance et il faut qu’on discute avec lui. Mais ce qui m’agace, à la fin du match, c’est que Killian Tixeront doive prendre ses responsabilités ! On fait des touches compliquées avec Anthime Hemery alors que j’aurais aimé le voir sauter en premier et sécuriser nos derniers ballons. C’est pour ça qu’il est entré ! Je lui ai d’ailleurs dit. On met le talonneur en difficulté et ce n’est pas possible. C’est le troisième match de la saison, tout le monde s’y habitue, joueurs et staff, mais il faut élever notre niveau en termes d’exigence. J’espère qu’on n’est pas une équipe de semaine qui s’entraîne bien. Ça me frustre car il y a tellement de qualité dans ce groupe.

L’essai d’Alex Newsome vous a-t-il encore fait sourire ?

Je ne suis pas un gars de spectacle, mais je veux voir des gars qui prennent leurs responsabilités comme l’a fait Alivereti Raka lorsqu’il a traversé tout le terrain. Et après ? On joue avec nos pieds et on leur rend le ballon… Je ne veux pas voir ça, il faut être capable de faire des pétards ! Tout le monde veut marquer mais ce n’est pas possible. Il y a beaucoup de frustration car il faut être payé.

Toutes ces occasions d’essai n’ont-elles pas été rendues possibles par la pâle copie bayonnaise ?

Ce n’est pas mon problème. J’ai vu de Bayonne ce que j’ai vu la semaine dernière (NDLR : défaite à Pau). La leçon principale, c’est qu’on est en phase de rodage mais il ne faut pas que ça dure six mois ! Un match, c’est quatre-vingt minutes. Je suis content parce qu’on a pris cinq points, mais j’aimerais qu’on fasse plus dans le relais avant-trois-quarts et en défense. Comment peut-on se faire surprendre en fin de match ? Ce n’est pas possible ! S’ils ne font pas de passe avant, il faut qu’ils marquent sur une de leurs dernières mêlées.

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Clermont compte dix points en trois matchs. Êtes-vous sur la bonne voie ou pensez-vous avoir besoin d’un ou deux points supplémentaires ?

Je travaille sur des cycles de quatre matches, donc on verra après le déplacement à Perpignan, où ce n’est jamais facile de gagner. C’est là qu’on verra si on est dans notre période de passage.

Un mot sur la prestation de Giorgi Akhaladze, auteur d’un doublé. Vous attendiez-vous à autant pour sa première titularisation ?

Giorgi fait partie de ces joueurs qui ont du tempérament et du caractère. Mais je n’étais pas inquiet, même s’il y a tellement de changements entre la Pro D2 et le Top 14. Déjà, contre le Racing 92, il a été l’un des seuls à progresser. Je vois son comportement d’homme sur le terrain, c’est bien. Comme Pita Gus Sowakula, qui a été très bon. Mais je le répète, collectivement, on doit être capable de faire mieux. Quand Peceli Yato se fait prendre sur la ligne de but en première mi-temps… Il faut qu’il marque ! Je ne suis pas patient avec ces choses-là.

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Benjamin Urdapilleta n’est pas entré. Était-ce prévu ?
En effet, même si c’était important qu’il soit sur le banc. Et même s’il se plaint, il va se calmer (rires).

 
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