LL’île de Taïwan a été frappée mardi à l’aube par de nouveaux séismes, le plus important, survenu à l’est, ayant atteint une magnitude de 6,3, selon l’agence météorologique locale.
Il précise qu’un séisme de magnitude 6 s’est produit mardi à 02h26 (18h26 GMT lundi, 20h26 heure belge) et qu’il a été suivi six minutes plus tard par un autre de magnitude 6,3. dans la région orientale de Hualien.
L’Institut américain de géophysique, l’USGS, a quant à lui évalué la magnitude du premier à 6,1 et celle du second à 6. Tôt mardi matin, les pompiers de Hualien ont déclaré que des équipes avaient été dépêchées sur place. Ils ont publié un communiqué de presse soulignant qu’aucune victime n’avait encore été signalée.
La veille, un premier séisme, de magnitude 5,5, s’était produit et avait également été ressenti à Taipei. Elle a été suivie, selon des journalistes de l’AFP, d’une série de répliques, la plus intense vers 22h15 (14h15 GMT, 16h15 heure belge).
L’Agence météorologique de Taiwan évalue la magnitude de cette dernière à 5,9 et sa profondeur à 8,6 km, tandis que l’USGS parle d’une magnitude de 5,8.
“Nous avons eu l’impression d’assister à l’un des séismes les plus forts ou à l’une des répliques les plus fortes depuis le grand séisme du début du mois”, le séisme de magnitude 7,4 du 3 avril, dont l’épicentre se trouvait dans la région de Hualien et est parti à Au moins 17 morts et plus de 1 100 blessés, a témoigné un employé de l’AFP.
A 22h30 (14h30 GMT), aucun dégât dû au séisme n’avait été signalé, ont indiqué les pompiers. L’île de Taïwan est régulièrement la proie de secousses sismiques car elle est située à proximité de la jonction de deux plaques tectoniques. Celle du 3 avril a été suivie de centaines de répliques qui ont provoqué des glissements de terrain dans les environs de Hualien.
Ce séisme est le plus grave depuis le séisme de magnitude 7,6 qui a frappé Taiwan en septembre 1999 et fait 2 400 morts – la pire catastrophe de l’histoire moderne de cette île.
Des réglementations antisismiques plus strictes, notamment en matière de normes de construction, et une large sensibilisation du public semblent avoir évité une catastrophe majeure le 3 avril.
