“J’étais dans le déni total”, Molard revient sur sa commotion cérébrale et donne des nouvelles avant de reprendre la compétition

“J’étais dans le déni total”, Molard revient sur sa commotion cérébrale et donne des nouvelles avant de reprendre la compétition
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Avant de reprendre la compétition ce mardi lors du Tour de Romandie, Rudy Molard s’est entretenu avec BFM Lyon, lui qui était absent depuis sa grosse chute en janvier en Australie. Victime d’une grave commotion cérébrale, le cycliste Groupama-FDJ s’est notamment exprimé sur la manière dont il a géré ces moments difficiles.

Parti début janvier en Australie pour lancer sa saison, Rudy Molard a subi une grave chute lors de la troisième étape du Tour Down Under. Hospitalisé immédiatement, le natif du Rhône a subi une grave commotion cérébrale. De quoi lui faire vivre « l’enfer » et le priver de compétition jusqu’à son retour prévu ce mardi lors du Tour de Romandie.

« Nous devons protéger notre santé et nos vies »

Plus de trois mois après sa mésaventure océanienne, Rudy Molard se sent « beaucoup mieux ». « Je n’ai quasiment plus de symptômes liés à ma chute. Le plus dur a été de trouver un niveau physique, de performance, qui me permette de reprendre et de suivre le rythme du peloton », a confié le cycliste Groupama. -FDJ dans un entretien avec BFM Lyon. “J’ai hâte de voir où j’en suis en termes de forme physique.”

Si sa reprise peut paraître un peu « prématurée », Rudy Molard « a besoin » de se fixer un objectif. Durant sa convalescence, l’ancien coéquipier de Thibaut Pinot a pu regarder de nombreuses courses à la télévision. De quoi constater une multiplication des chutes massives et lourdes, comme celle survenue lors du Tour du Pays Basque, qui a fait chuter des coureurs comme Jonas Vingegaard, Remco Evenepoel et Primoz Roglic.

“On a l’impression que chaque course passe et rien ne change”, a déploré Molard, faisant réagir l’Union cycliste internationale. « Au bout d’un moment, il faut libérer la discussion. J’espère que les chutes des dirigeants libéreront la parole sur le sujet car les accidents sont de plus en plus graves et fréquents. Nous devons protéger notre santé et notre vie. S’il faut encore attendre qu’il y ait une tragédie pour agir, il est trop tard.

“Je n’avais pas réalisé que cela prendrait autant de temps.”

Parmi les causes de danger, Rudy Molard parle notamment d’« équipements de plus en plus performants », où « tout va plus vite ». “Nous devons faire quelque chose, d’autres sports le font”, a déclaré celui qui a déjà porté le maillot de leader sur le Tour d’Espagne. « Les chutes, c’est comme être en short/t-shirt dans la voiture et sauter à 60 km/h. La même chose se produit. Avec nos casques, c’est comme être au téléphone en conduisant. Quand il faut répondre au casque en étant à 20 centimètres du volant d’un adversaire… »

De sa chute, Rudy Molard ne se souvient de rien, si ce n’est de son réveil à l’hôpital : « Au début, je ne me rendais pas compte que ça allait prendre autant de temps et que ça allait être si grave. Pour ma part, j’allais revenir rapidement. Ce n’est qu’à mon retour en France que j’ai réalisé que c’était plus grave que prévu. En Australie, j’étais dans le déni total et j’ai mis un peu de temps. il est temps de réaliser.

Bien soutenu par ses proches et son équipe durant sa convalescence, Rudy Molard porte désormais des lunettes. Depuis sa chute, le coureur de 34 ans souffre d’une fatigue visuelle qui s’installe bien plus rapidement. Une conséquence de sa commotion cérébrale. Pour le reste, le grimpeur-puncheur se sent « comme avant » et espère être au départ du prochain Tour de France, qui s’élancera le 29 juin et se terminera exceptionnellement dans les Alpes-Maritimes, où il réside désormais.

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