circulation, stationnement… ce que dit l’étude mobilité

Cette étude a intégré tous les projets de la Ville qui touchent au stationnement et à la circulation, résume Joël Terrien, adjoint au maire chargé de l’urbanisme. Nous disposons désormais d’un cadre qui nous guidera à mesure que nous progressons dans nos projets. » Ce mardi 23 avril (1), la Ville présentera aux Saintais la restitution de l’étude mobilité, lancée en septembre 2022 avec l’Agglo. Voici les principaux résultats.

1 Pourquoi cette étude ?

Cette étude a été créée pour comprendre les enjeux liés à la circulation et au stationnement pour les projets futurs. Parmi eux, le développement du vélo Flow sur la rive gauche qui touche à ces deux aspects. Il existe également d’autres projets qui changeront la ville (Saint-Louis, Olympia, Ferrocampus, etc.). « Le but est de trouver la meilleure combinaison entre les différents projets et ces enjeux de mobilité », indique Thomas Cousté, directeur des infrastructures à la Ville. Cela concerne également les communes de l’Agglo situées en petite couronne (Chaniers, Les Gonds, Thénac, Pessines, Fontcouverte…), avec le Schéma Directeur Cycle.

Cette étude poursuit plusieurs objectifs : inciter à vivre en centre-ville, améliorer l’accessibilité du centre pour tous et développer la mobilité complémentaire à la voiture. Tout au long de son élaboration, les usagers ont été consultés, comme Saintes à vélo, Saintes Shopping, l’Association des Paralysés de France, la Sécurité routière, etc.

2 Que décrit le diagnostic ?

La firme de recherche a examiné les 1 300 retours au questionnaire en ligne proposé à l’automne 2022. On a appris que 78 % des répondants se disent prêts à marcher moins de dix minutes entre leur destination et un stationnement. Il apparaît également qu’il existe un réel appétit pour le vélo, même s’il existe un besoin de développement et de sécurisation des pistes cyclables. 76% des Saint-habitants utilisent leur véhicule pour se rendre au travail tandis que 70% des Saint-habitants travaillent à Saintes. « Il y a une vraie marge de progression pour favoriser une circulation douce », constate Thomas Cousté.

Concernant le stationnement, la ville compte 6 350 places : 1 600 payantes et 4 750 gratuites. Il dispose d’une réserve positive avec 240 places en chaussée à tout moment, 280 places dans les parkings Q-Park et 1 700 places potentielles sur le Terrain Blanc, rive droite. Les parcours National et Reverseaux ont un taux d’occupation moyen de 95%, les parkings Q-Park sont peu ou mal fréquentés et le nombre d’abonnements (750) pour les résidents est très élevé par rapport aux places (1 000).

Concernant la circulation, une fréquentation importante a été constatée. A chaque heure de pointe, il est quatre à huit minutes plus rapide de traverser Saintes par le périphérique que par l’avenue de Saintonge et le pont de Palissy.

3 Quelles sont les conclusions de l’étude ?

En matière de stationnement, le volume des places est suffisant pour répondre aux enjeux de demain. “Il existe plusieurs leviers, comme une meilleure rotation à proximité des commerces, une utilisation plus attractive des parkings Q-Park pour les besoins de stationnement de moyenne et longue durée et une utilisation plus attractive du parking Terrain blanc pour des durées de stationnement plus longues”, explique le directeur des infrastructures. .


Sur la question du stationnement, un des leviers est d’inciter davantage à utiliser les parkings Q-Park pour les besoins de stationnement de moyenne et longue durée.

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Enfin, concernant la circulation, le cabinet estime qu’il est possible de requalifier le quai de la République en « espace apaisé », tout en conservant l’accès des véhicules au centre depuis le pont de Palissy, « avec un sens unique en direction de Saint-Pierre ». Pierre ».

« Pour pouvoir disposer correctement dans les deux sens, il faut une largeur moyenne de 20,5 m », indique Thomas Cousté. A Saintes, le seul axe aussi large est la station des Reverseaux. » Il faut donc trouver des alternatives. Il est également proposé de passer le quai de l’Yser dans un sens depuis le pont vers le port La Rousselle, en empruntant la rue du Bois-d’Amour pour rejoindre le centre. A noter le changement de direction proposé sur le quai des Roches, vers le sud.

EL/SO


La rue du Bois-d’Amour est l’alternative proposée pour se diriger vers le centre-ville, dans le cas où le quai de l’Yser deviendrait à sens unique.

EL /SO

4 Et après ?

Compte tenu de ces conclusions, les travaux Flow Vélo sont toujours programmés sur le quai des Roches pour la période 2025-2026. Sur le quai de la République, ils sont attendus entre 2027 et 2028 ; quant au quai de l’Yser, après 2028. Concernant le stationnement, la première étape consistera en l’aménagement d’une partie de la Terre Blanche avec un aménagement du cheminement vers la passerelle piétonne.

(1) Réunion publique, mardi 23 avril à 18 heures, à l’espace Mendès-France.

 
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