Le parc aquatique d’Antibes fait face à un nouveau défi après la mort d’une autre orque le mois dernier.
Une situation problématique
Le temps presse pour Wikie et Keijo, les deux dernières orques encore retenues en captivité à Marineland… Les associations se sont donc mises en quête d’un nouvel espace pouvant les accueillir d’ici deux ans.
Depuis plusieurs mois, des vidéos dans lesquelles on peut observer l’installation d’un dispositif permettant de déplacer Wikie et Keijo sont partagées sur les réseaux sociaux.
Une solution privilégiée
Selon le bureau de la secrétaire d’État à la Biodiversité, Sarah El Haïry, la première solution envisagée par le parc serait d’envoyer les animaux au Japon. Le parc ne souhaite toutefois pas faire de commentaire sur le sujet.
Le problème avec cette proposition est que les orques qui ont toujours évolué ensemble seront probablement séparées. De plus, ils seront probablement utilisés dans des spectacles. “Que équivaudrait à trahir l’esprit de notre législation et conduirait à une situation surréaliste où, dans le cadre de l’application d’une loi de protection des animaux, deux cétacés se verraient retirer leur statut d’espèce protégée.assure Sea Shepherds.
Un projet de protection en construction
Une idée qui est donc réfutée par les associations animalières qui craignent un avenir incertain pour les deux orques. Selon cette dernière, la France doit agir dans le respect de sa législation.
Après de nombreuses pistes explorées, l’une d’entre elles est privilégiée : « Sea Shepherd France a réuni une coalition d’experts nationaux et internationaux, biologistes marins, cétologues, bio-acoustiques, vétérinaires, éthologues, constructeurs d’enceintes marines, etc. afin de travailler à la création d’un sanctuaire capable d’accueillir Wikie et ses fils Keijo » explique l’ONG Sea Shepherd dans un communiqué. Un sanctuaire marin pourrait donc être créé en France ou au Canada à sa demande.
