« Beaucoup de patients attendent cette loi, j’espère que ce texte sera voté dans un an au maximum »

« Beaucoup de patients attendent cette loi, j’espère que ce texte sera voté dans un an au maximum »
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La commission spéciale sur la fin de vie dont Olivier Falorni, le député Modem de Charente-Maritime est le rapporteur général, a débuté ses travaux ce lundi à l’Assemblée nationale. Elle est chargée d’interroger 18 personnalités, d’examiner le projet de loi déposé par le gouvernement et de préparer le débat qui s’ouvrira à l’Assemblée nationale le 27 mai. Un débat qu’Olivier Falorni espère »placé sous le sceau du sérieux, de l’humilité et du respect de toutes les convictions« .

Depuis douze ans, le député Modem de Charente-Maritime se bat pour «un super texte sur la fin de vie“, il y a trois ans, il a défendu un projet de loi sur l’aide médicale à mourir. “Aujourd’hui c’est le début de la dernière étape parlementaire” il explique. Les travaux au sein de la commission spéciale, puis le débat parlementaire doivent permettre cela »enrichir, modifier, apporter des éclaircissements» au texte de loi déposé par le gouvernement. Concrètement, Olivier Falorni cite par exemple le soutien au deuil : «Je crois qu’il faut aussi intégrer cette dimension, il faut penser aussi aux soignants, aux proches qui accompagnent un patient en fin de vie« .

« Sur un texte social majeur comme celui-ci, le consensus n’est pas possible » — Olivier Falorni

Le projet de loi repose sur deux piliers rappelle le député Falorni : «les soins palliatifs, qui sont pour moi une réponse première, puis l’aide à mourir, qui est un dernier recours“Il espère que les débats au sein de la commission lui permettront d’avancer.”sur ces deux jambes“Parvenir à un texte respectueux de la liberté des patients, qui puisse être effectivement appliqué en France et voté par le Parlement dans les plus brefs délais” d’ici un an au plus, a-t-il déclaré, ajoutant que “Il y a aujourd’hui des attentes très fortes de la part des Français« .

Des opinions divergentes ont déjà été exprimées lors de l’assemblée, parfois avec véhémence. Olivier Falorni prévient que si les divergences d’opinion « sont légitimes », ceux qui «préférerait les bagarres aux débats serait très très très sévèrement jugé par l’opinion publique« . Son rôle, dans les semaines à venir, et notamment lors du débat à l’Assemblée, sera de faire en sorte que le débat se déroule bien, qu’il permette la confrontation des idées. Olivier Falorni le sait bien »qu’aucune loi sociétale n’est consensuelle“même s’il le voit aujourd’hui chez les Français”une très très très forte majorité en faveur de ce nouveau droit, et de l’aide à mourir en dernier recours« .

Les auditions des célébrités se poursuivront pendant un mois jusqu’au 26 avril. La commission spéciale examinera ensuite tous les articles du projet de loi du gouvernement, avant le début de l’examen par l’Assemblée nationale le 27 mai. Le projet de loi pourrait être adopté avant le 9 juin. Il ira ensuite au Sénat. Les deux chambres du Parlement doivent adopter le même texte. L’adoption définitive de la loi pourrait prendre jusqu’à deux ans.

Parmi les 71 membres de la commission spéciale, on compte deux autres députés de nos deux Charentes : Raphaël Gérard, député Renaissance de Charente-Maritime, et René Pilato député de La France Insoumise de Charente.

 
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