François Villeroy de Galhau estime que d’ici la fin de l’année prochaine, nous aurons atteint notre objectif d’une inflation autour de 2 %. Quels seront les impacts de ces prévisions sur notre économie ?
Tl;dr
- Baisse significative de l’inflation en France selon le gouverneur de la Banque de France.
- Sensations de déclassement malgré la baisse de l’inflation.
- Développement de la croissance pour augmenter le pouvoir d’achat.
- La France bénéficiaire en termes de pouvoir d’achat depuis l’euro.
Le gouverneur de la Banque de France s’exprime sur l’inflation
François Villeroy de Galhaule gouverneur de la Banque de France, a exprimé un sentiment de victoire contre l’inflation lors de son intervention sur France Inter lundi 22 avril. “L’inflation culmine à 7%” qui est tombé à 2,4%. Une prévision de 2% d’ici la fin de l’année prochaine a également été évoquée.
Comprendre les sentiments de déclassement
Mais plus encore, M. de Galhau a voulu mettre en lumière le sentiment de déclassement ressenti par certains citoyens malgré la baisse de l’inflation. Il relate que la poussée de l’inflation a eu une influence sur la vie quotidienne des Français, notamment les achats quotidiens qui ont été les faux coupables des hausses, alors que les loyers et les services étaient plus contenus. Cependant, il soutient que « petit à petit, cette perception du pouvoir d’achat redeviendra plus positive ».
François Villeroy de Galhau propose de stimuler la croissance comme solution viable. Il espère que « Les salaires augmenteront au-dessus des prix et libéreront du pouvoir d’achat ». Il appelle donc l’Europe à « renforcer sa croissance et sa capacité d’innovation ». Cette proposition vise spécifiquement à renforcer le marché unique européen dans des domaines tels que le numérique et les services.
La France, gagnante en termes de pouvoir d’achat ?
Pour conclure, le Gouverneur rappelle que l’euro a grandement profité au pouvoir d’achat des Français en le comparant à celui des autres pays européens. Il souligne qu’en 25 ans, la France a connu une augmentation de son pouvoir d’achat de 26 %, bien au-dessus de la moyenne européenne. En revanche, ce gain a généré «problèmes de dette publique et augmentations de salaires» auquel il faudra nécessairement remédier.
